Le Département Santé de Harris Interactive a réalisé un observatoire des Français et des Américains utilisant des supports équipements et outils digitaux pour leur santé : les Santénautes.
Dans le cadre de leur santé, les Santénautes français et américains sont multi devices, ils utilisent aussi bien leur ordinateur, une tablette qu’un smartphone. 18% des Santénautes en France et 33% aux États-Unis possèdent des objets connectés et ont l’intention d’en acheter d’autres dans les prochains mois.
Les Santénautes recherchent de l’information qu’ils soient ou non directement concernés par un problème de santé. Ils consultent une multitude de sites, blogs, forums, applis mais se montrent critiques quant à la fiabilité et la qualité de l’information trouvée en ligne, en particulier les Français. En effet, 47% des Santénautes français émettent en doute quant à la fiabilité de l’information disponible sur Internet (vs 78% aux États-Unis).
Les Santénautes français sont significativement moins nombreux à souffrir de pathologies chroniques que les Santénautes américains (respectivement 22% et 31%). Cholestérol, hypertension, allergies et troubles du sommeil sont autant de pathologies affectant les Santénautes de part et d’autre de l’Atlantique.
De plus, plus de 8 Santénautes français et 9 Santénautes américains sur 10 attendent que l’information soit personnalisée : des conseils et un suivi adaptés sont des attentes fortes des Santénautes vis-à-vis du digital.
Malgré la volonté de conserver un contact humain, ainsi qu’une certaine frilosité à l’égard du partage des données de santé en ligne, en particulier en France, et des incertitudes quant à la capacité du digital à régler le problème de la désertification médicale, plus de 9 répondants sur 10 de part et d’autre de l’Atlantique estiment que le développement du digital dans la santé est une bonne chose, qu’ils soient Santénautes ou non.
Étude réalisée par le Département Santé de Harris Interactive en juin 2017 sur la base d’un échantillon représentatif de la population française (n=3000) et américaine (n=3000) en utilisant la méthode des quotas, sexe, âge, régions et CSP.