2016 et 2017 seront des années marquées par de nombreuses échéances électorales : les primaires des différentes familles politiques d’abord, puis l’élection présidentielle et les élections législatives ensuite. L’actualité politique sera donc forte dans les mois à venir, l’enjeu principal pour les candidats et leurs soutiens étant d’ores et déjà de parvenir à avoir une audience et à faire connaître leur positionnement et leurs propositions mais aussi d’établir un lien avec les futurs électeurs. L’enjeu pour les citoyens invités à aller aux urnes étant de se forger une opinion et de déterminer leur choix de vote en fonction des informations dont ils disposeront et des échanges qu’ils pourront avoir.
Au regard de cette riche actualité, Twitter a demandé à Harris Interactive de réaliser une enquête auprès des internautes et des inscrits sur ce média afin d’identifier dans quelle mesure Twitter pourrait contribuer à ces différents enjeux.
soit légèrement moins que l’actualité people (76%), mais davantage, par exemple, que l’actualité des marques (65%).
que ce soit directement sur Twitter, ou via d’autres sources, comme Internet et les autres réseaux sociaux, la télévision, la presse ou la radio. Bien évidemment, les utilisateurs de Twitter[1] sont les plus exposés à ce type de publications (85%), mais l’audience des tweets dépasse largement les seuls inscrits sur les réseaux.
, et non pas seulement des utilisateurs de Twitter (31%) ou de ses seuls followers (20%).
on observe certes un peu moins de personnes se déclarant sans préférence partisane, mais sans que cela s’établisse très significativement au bénéfice d’une famille politique ou d’une autre.
en général (73%, et même 88% pour ceux qui sont actifs sur Twitter en matière politique, versus 67% pour les non-inscrits), et pour les prochaines échéances électorales (entre +8 et +10 points).
(74%, et même 83% pour ceux qui sont actifs sur Twitter en matière politique, versus 68%) et déclarent mieux connaître différentes propositions récemment émises par des candidats (16% affirment les connaitre toutes, contre 9%).
», que ce soit dans les formations politiques (13% versus 4%), dans les syndicats (14% versus 10%) ou dans les associations d’intérêt général (19% versus 12%). Ils indiquent également plus volontiers que les autres répondants qu’ils prendront part aux scrutins des primaires de la droite et de la gauche.
(22% versus 17%, et même 30% parmi ceux qui sont actifs sur Twitter en matière politique).
d’abord « passive », comme suivre des comptes de personnalités ou formations politiques (58% déclarent le faire, dont 22% régulièrement) ou rechercher des informations à caractère politique (52%, dont 19% régulièrement).
comme liker des tweets émanant de personnalités ou formations politiques (48%, dont 18%), tweeter des articles ou vidéos traitant de politique (44%, dont 15%) ou ses opinions politiques (43%, dont 18%), retweeter des tweets de personnalités ou formations politiques (44%, dont 16%), commenter ou répondre à ce genre de tweets (43%, dont 15%), ou écrire à ce type de comptes (36%, dont 12%).
ainsi 76% considèrent que Twitter permet d’être au courant plus vite de l’actualité et 75% de connaître en temps réel l’avis des personnalités politiques (respectivement 83% et 86% des actifs en matière politique sur le réseau social). 28% mentionnent même avoir déjà consulté des résultats d’élections relayés sur Twitter (38% chez les actifs en matière politique).
qui permet à toutes les opinions, et notamment la sienne de se construire et de s’exprimer : 78% des utilisateurs estiment que Twitter offre la possibilité à toutes les opinions de s’exprimer, y compris les opinions minoritaires (86% parmi les actifs en matière politique) ; 74% qu’il offre un espace à des acteurs politiques n’ayant pas ou pas suffisamment accès aux autres médias (84%) ; 77% qu’il permet d’exprimer publiquement son point de vue et de le partager avec d’autres (87%), mais aussi 62% qu’il permet d’être mieux informé sur les sujets présents dans le débat public (76%).
notamment des femmes ou des jeunes (76% chez les actifs), 29% mentionnant d’ailleurs avoir déjà découvert sur Twitter une personnalité politique qu’ils ne connaissaient pas (42% chez les actifs).
72% considèrent que le réseau permet d’échanger sur ses idées, de les confronter à d’autres (81%) et 61% qu’il peut permettre d’échanger directement avec des responsables politiques (70%). En outre, cet échange se fait sans intermédiaire : 33% des utilisateurs actifs en matière politique déclarent que ce qui les amène ou les amènerait à suivre sur Twitter un candidat à une élection, c’est avant tout le souhait de connaître ses opinions sans intermédiaire (1ère raison citée).
. Respectivement 27% et 51% estiment même important qu’un responsable politique s’exprime via Twitter.
à des évènements, sur des sujets de société (49%) et partagent leur agenda et interventions médiatiques (48%), mais aussi qu’ils posent des questions à leurs followers (48%), voire fassent évoluer leurs propositions au regard des avis obtenus (45%) ou encore qu’ils animent la communauté de leurs sympathisants (45%) et convainquent des électeurs qui ne savent pas s’ils vont voter ou pour qui voter (38%). Ces chiffres sont encore plus importants parmi les Français utilisant Twitter (entre +14 et +19 points) et surtout parmi les utilisateurs actifs en matière politique (entre +24 et +31 points).