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Second tour des élections cantonales de mars 2011 : attentes à l’égard des formations politiques et regards à l’égard des candidats Sondage Harris Interactive/Le Parisien – Aujourd’hui-en-France

Sondage Harris Interactive/Le Parisien – Aujourd’hui-en-France. Second tour des élections cantonales de mars 2011 : attentes à l’égard des formations politiques et regards à l’égard des candidats

 

A la demande du Parisien/Aujourd’hui-en-France, Harris Interactive a réalisé une enquête auprès d’un échantillon représentatif de 1261 personnes les 22 et 23 mars 2011.

 

Ce sondage a été réalisé après les prises de position des différents représentants de la Droite et du Centre d’une part (dont celle de François Fillon), et de Gauche d’autre part. Il s’inscrit dans la lignée de l’enquête réalisée le jour du vote1. Il ne s’agissait pas de procéder à une intention de vote second tour mais de voir comment se structuraient les représentations et les attentes des Français à l’égard du personnel politique :

  1. Quelles sont les positions attendues concernant les deux premiers partis de France (l’UMP et le PS) ?
  2. Quel regard portent-ils sur la couleur politique de leur conseiller général ?

 

Cette enquête fait apparaitre que le Front National n’apparait pas aujourd’hui, même après le premier tour, comme étant une force politique suscitant un « repoussoir » absolu. Ainsi, seuls 60% des Français estiment que ce serait une « mauvaise chose » que leur conseiller général soit issu du Front National et moins d’un Français sur deux considère que les principales formations politiques (à savoir le Parti Socialiste et l’UMP) devraient, pour chacune d’entre elles, appeler à voter contre le Front National dans les cantons où cette formation politique a la possibilité de présenter un candidat au second tour.

 

Les Français estiment à 41% que ce serait « une bonne chose » que leur conseiller général soit de Gauche (24% estimant que ce serait une « mauvaise chose » et 33% « ni une bonne, ni une mauvaise chose »), 20% portent le même jugement concernant un édile de Droite (35% « mauvaise chose » et 42% « ni bonne ni mauvaise chose »). Concernant les représentants du Front National, deux grilles de lecture peuvent être adoptées. Une première donnant à voir une cohérence entre le vote et l’opinion : ainsi 14% des Français indiquent que ce serait une bonne chose que leur conseiller général soit du Front National. Une seconde peut mettre en regard ceux ne considérant pas une telle hypothèse comme une mauvaise chose (c’est-à-dire considérant qu’il s’agirait plutôt d’une bonne chose ou ni d’une bonne ni d’une mauvaise chose). Dans ce cas, 37% des Français se rallient à cette position. On voit bien que, dans les circonstances actuelles, ce chiffre doit être considéré comme étant potentiellement élevé. Il doit d’autant plus l’être que, lorsque l’on analyse les résultats au regard de la proximité politique ou du vote, on constate que 18% des électeurs de Droite de premier tour (7% des sympathisants UMP au niveau national) considèrent que ce serait une bonne chose tandis que 54% envisagent cela comme une mauvaise chose (56% des sympathisants UMP en France).

 

Invités à se prononcer sur ce que devraient être les prises de position de l’UMP et du PS (dans le cadre d’un duel avec présence du Front National), les Français se retrouvent lorsqu’ils mentionnent avec la quasi même intensité que ces deux formations politiques doivent en premier lieu, à leurs yeux, appeler à voter pour le candidat de l’autre formation politique républicaine et, en second lieu, à ne pas donner de consigne de vote. Le souhait de l’appel à un vote Front National est mentionné par 9% des Français en ce qui concerne le parti majoritaire et 5% lorsqu’il s’agit du premier parti d’opposition. Le souhait d’un vote blanc est plus présent à l’esprit des Français lorsqu’ils pensent au Parti Socialiste (9%) qu’à l’UMP (6%). Pour ce qui est du débat le plus prégnant dans l’opinion, relevons que 54% des sympathisants de l’UMP estiment que leur formation de référence ne doit pas donner de consigne de vote, tandis que 22% indiquent qu’ils privilégient un appel à voter pour le candidat de Gauche, 14% voter blanc et 10% pour le candidat du Front National. Les avis sont un peu différents lorsque l’on observe le positionnement des électeurs des listes UMP et Divers Droite de premier tour : 44% sont en faveur d’une absence de consigne, 24% pour un appel à voter à Gauche, 19% Front National et 13% blanc. De leur côté les sympathisants PS adoptent majoritairement la même posture de la direction du Parti Socialiste à savoir, 65% d’entre eux sont favorables à un appel à voter, dans ces circonstances, à Droite.

1 Sondage Harris Interactive/LCP/Public Sénat/Le Parisien. 1er tour des élections cantonales de mars 2011 : explications du vote et de l’abstention. Enquête réalisée en ligne le dimanche 20 mars 2011. Echantillon de 2 057 personnes inscrites sur les listes électorales dans les cantons renouvelables, issues d’un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, à partir de l’access panel Harris Interactive. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé. Harris Interactive a, à cet effet, développé un outil online performant permettant aux interviewés de se géo localiser de manière extrêmement précise et de faire en sorte que les électeurs puissent, en sélectionnant sur une carte leur lieu d’habitation, être interrogés sur l’offre électorale correspondant spécifiquement à leur canton.

 

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