Enquête réalisée en ligne le 6 décembre 2015 entre 20h15 et 20h45. Échantillon de 1 029 inscrits sur les listes électorales en France métropolitaine, issu d’un échantillon représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, taille d’agglomération et région de l’interviewé(e), ainsi que vote au premier tour des élections régionales de 2015.
Au soir du 1er tour des élections régionales de 2015, Harris Interactive a interrogé « à chaud » un échantillon représentatif d’inscrits sur les listes électorales dans les 12 régions métropolitaines françaises afin de connaitre leur réaction à l’annonce des estimations de 20 heures et leur point de vue dans l’optique du second tour.
Quels sont les principaux enseignements de cette enquête ?
- Les Français inscrits sur les listes électorales évoquent spontanément et très majoritairement le « Front National » lorsqu’ils sont amenés à commenter « à chaud » le 1er tour des élections régionales.
- Si les inscrits se montrent partagés quant à la liste qu’ils souhaitent voir remporter les élections régionales, ils pronostiquent néanmoins une victoire de la Droite (44%), un cas de figure qui conduirait la Droite à diriger la région, soit une bonne chose pour 36% d’entre-eux, en hausse de 10 points après l’annonce des résultats de 1er tour par rapport à une enquête réalisée quelques jours auparavant.
- Dans l’optique du 2nd tour, les électeurs socialistes soutiennent le retrait des listes dans les régions où leur liste est arrivée troisième au 1er tour (57%), et plus encore lorsque l’ensemble de la Gauche n’est pas arrivée à dépasser les listes frontistes et d’union de la Droite (60%).
- Le test « à chaud » d’un 2nd tour des élections régionales sur l’hypothèse d’une triangulaire dans chacune des régions (le terrain d’enquête ayant été réalisé avant les annonces de retrait de certaines listes) placerait la Droite en tête (35%), devant la Gauche (34%) et le Front National (31%), les électeurs des 2 premières listes évoquant spontanément le rejet du « FN » comme principale motivation de vote, alors que les électeurs frontistes mettent en avant un désir de « changement ».
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