Que retenir de cette enquête ?
L’ACCES AUX SOINS DENTAIRES EN FRANCE
La majorité des Français (63%) estiment que l’accès aux soins dentaires s’est dégradé ces dernières années. Dans ce contexte, ils sont près d’1 sur 3 (29%) à avoir déjà dû renoncer à ce type de soins.
Les Français estiment que les enjeux d’accès aux professionnels (délais d’attente trop longs ou absence d’un chirurgien-dentiste à proximité) sont la principale cause de cette dégradation (50%), avec le coût de ces derniers (38%). Mais dans les faits, cette difficulté économique apparait largement comme la première cause de renoncement aux soins chez les personnes concernées (56%).
Moins d’1 Français sur 3 (28%) déclare être au courant de la diminution à venir de la prise en charge du remboursement des soins dentaires par la sécurité sociale. 9 Français sur 10 (90%) estiment que cette mesure aura un impact négatif sur l’accès aux soins dentaires en France, une opinion d’autant plus prégnante chez les plus âgés et dans les zones rurales.
LA MOBILITE MEDICALE
La majorité des Français pourraient se déplacer dans une autre région française ou à l’étranger pour recourir à des soins médicaux afin de consulter des praticiens peu accessibles près de chez eux (63%) ou avoir accès à des soins moins chers (55%).
Ils sont davantage partagés en ce qui concerne les bénéfices d’une mobilité médicale à l’étranger: une moitié d’entre eux environ estiment que cette pratique peut apparaître comme une solution face à l’augmentation du coût des soins (52%) et le manque d’accessibilité (44%) des praticiens en France. Les plus jeunes sont davantage positifs que leurs ainés concernant ces deux bénéfices potentiels.
Plus de la moitié des Français (55%) déclarent qu’ils pourraient recourir à la mobilité médicale, et près d’un quart serait prêt à se déplacer à l’étranger (24%), essentiellement en Europe (75% d’entre eux).
Cette pratique apparaît d’autant plus souvent comme une opportunité intéressante chez les Français ayant dû renoncer récemment à des soins dentaires (63%), parmi lesquels les Français les plus modestes, et chez les plus jeunes.