Quels enseignements retirer de ce sondage réalisé après l’annonce de la nomination d’Edouard Philippe au poste de Premier ministre ?
1.Si 57% des Français peinent à se prononcer sur la nomination d’Edouard Philippe au poste de Premier ministre, les personnes répondant accueillent favorablement (32%) l’arrivée du Maire du Havre à Matignon. C’est notamment le fait – on pouvait s’y attendre – des proches de « La République En Marche » (73%) mais également – et tel devait être l’objectif du Président – des proches des Républicains (47%). De leur côté, les proches du Parti Socialiste, plus que les autres (62%), ne se prononcent pas ;
2.Invités à se positionner en tant qu’observateurs, les Français estiment qu’une formation politique va sortir renforcée suite à cette nomination : « La République En Marche ». Toutes les autres, aux yeux d’une majorité relative de Français, devraient être affaiblies. Lorsque l’on regarde selon la proximité politique, les proches du Parti Socialiste entrevoient des effets négatifs déjà pour Les Républicains (43%), devant le Parti Socialiste (39%) ; les sympathisants « La République En Marche » envisagent un affaiblissement en premier lieu du Front National. Du côté des proches des Républicains les conséquences négatives sont en premier lieu anticipées pour le Parti Socialiste (55%) devant le FN (42%) et leur formation de référence (37%) ;
3.71% des Français souhaitent que des personnalités du Centre intègrent le gouvernement d’Edouard Philippe, 63% pensent de même pour des personnalités de droite et 62% de gauche. Dans le détail, 91% des proches du PS verraient positivement l’arrivée de personnalités de gauche, 88% des Républicains de responsables venant de la droite ; les proches de « La République En Marche » étant nettement favorables à l’arrivée d’hommes et femmes politiques de tous bords.