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Perspectives de dépenses fin d’année 2021

Enquête Harris Interactive pour Oney Bank

Enquête Harris Interactive pour Oney, réalisée en ligne, du 10 au 12 août 2021, auprès d’un échantillon de 1 097 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région d’habitation de l’interviewé(e).

 

Paris, le 31 août,

 

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À la demande d’Oney Bank, Harris Interactive a interrogé un échantillon représentatif de la population française sur leurs intentions d’achats envisagées pour la fin d’année 2021.

À quelles évolutions de prix s’attendent-ils au cours des 12 prochains mois ? Dans quels secteurs comptent-ils dépenser plus, ou moins, que depuis le début de l’année ? Quelles solutions de paiements envisagent-ils ?  Et à court terme, comment les parents d’enfants scolarisés se projettent-ils dans la rentrée scolaire ?

 

Que retenir de cette étude ?

Les Français se projettent dans un contexte économique difficile, avec une augmentation des prix généralisée

 

  • D’ici 12 mois, une très nette majorité de Français s’attendent à une augmentation des prix, dans tous les domaines. Le pronostic de hausse des prix est particulièrement consensuel en ce qui concerne l’énergie : 84% anticipent une augmentation du coût du carburant et 83% de l’énergie domestique. En l’occurrence, ce sont près d’un Français sur deux qui estiment même que ces prix énergétiques vont « beaucoup » augmenter. De façon plus nuancée, le sentiment que les prix vont augmenter touche également de multiples autres secteurs : assurances (80%) ou frais de santé (80%) ; alimentation (77%) ou restauration (72%) ; impôts (68% ou transports publics (66%) ; immobilier (74%) ; frais bancaires (69%) voire taux d’intérêt (57%) …
  • Plus qu’une anticipation rationnelle de l’évolution des prix, ces réponses témoignent d’un rapport anxieux à l’avenir, dans un contexte de crise sanitaire persistante. S’il y a un domaine où une petite partie des Français s’autorise à pronostiquer une baisse des prix, c’est en ce qui concerne le voyage, le tourisme (10%). Ce dixième de la population française présume sans doute que le secteur, particulièrement affecté par la crise sanitaire, n’aura pas d’autre choix que de baisser ses prix pour regagner en attractivité.

 

Malgré tout, les consommateurs gardent l’espoir d’une certaine normalisation au second semestre 2021 par rapport au premier semestre

 

  • Pour le second semestre 2021, les Français font part d’intentions d’achat plutôt stables par rapport au premier semestre. Néanmoins, les consommateurs penchent plutôt vers une augmentation des dépenses (entre 17% et 26% selon les secteurs) que vers une réduction de leurs dépenses (entre 4% et 14% selon les secteurs).
  • Dans le secteur des loisirs et de la culture, les Français expriment plus nettement l’espoir d’une hausse de leurs dépenses : 26% des consommateurs se projettent dans une augmentation d’achat, quand seulement 7% envisagent une réduction. Dans une légèrement moindre mesure, on retrouve ce ratio positif concernant les voyages et le tourisme (23% augmentation, 7% réduction). Soit un rattrapage espéré sur les secteurs les plus dégradés par la crise. Pour tempérer cet espoir de reprise, rappelons néanmoins qu’il était déjà présent début avril 2021, lors d’une enquête précédente réalisée par Harris Interactive pour Oney Bank[1]. À l’époque, les Français se projetaient avec optimisme dans 2021 par rapport à 2020. On voit aujourd’hui que le premier semestre 2021 n’a pas pleinement constitué le rattrapage espéré à l’époque.
  • Comme lors de l’enquête d’avril 2021, cette nouvelle étude invite d’ailleurs à la prudence dans l’analyse des dynamiques à l’œuvre. Même dans les secteurs où la tendance est le plus à la hausse (loisirs, voyages, mais aussi sports), cette hausse devrait rester mesurée : ceux qui comptent augmenter leurs achats ont souvent l’intention de le faire seulement « un peu plus » (17% pour « Loisirs et culture » ; 15% « Voyages et tourisme »).

 

Les solutions alternatives de paiement sont sur une pente ascendante

 

  • Pour ceux déclarant avoir réalisé des achats dans chaque catégorie depuis le début d’année 2021, le paiement comptant restait la solution de paiement privilégiée toutes catégories d’achats confondues, avec néanmoins un recours au paiement en plusieurs fois un peu plus fréquent pour les produits d’informatique ou d’électroménager (12%).
  • D’ici la fin de l’année 2021, le paiement comptant restera la solution de paiement privilégiée par les Français (75% qui l’utiliseront au moins autant qu’en début d’année). Mais d’autres solutions séduisent de plus en plus les Français. En effet, une proportion significative de Français déclare envisager de payer en différé, que ce soit avec une carte bancaire à débit différé (40% au moins autant que depuis le début de l’année) ou avec un paiement différé proposé par le commerçant (24% au moins autant). Le paiement en plusieurs fois apparaît également comme une option de plus en plus envisagée, notamment en 3 ou 4 fois lorsqu’il est proposé par le commerçant : 30% des consommateurs comptent l’utiliser au moins autant que depuis le début d’année, dont 19% « plus » et 7% « beaucoup plus ».

 

Les parents appréhendent l’impact financier de la rentrée scolaire

 

  • Les parents d’enfants scolarisés anticipent de devoir sortir des montants conséquents de leur portefeuille à l’occasion de la rentrée. En cumulant les différentes dépenses possibles (école, fourniture, restauration, garderie, etc.), les parents estiment en moyenne que la rentrée leur coûtera de 224€ à 363€ par enfant, en fonction de son niveau de scolarisation : 224€ en maternelle, 244€ au primaire, 316€ au collège et 363€ au lycée. Sans compter que cette estimation ne comprend probablement pas certaines dépenses annexes auxquelles les parents ont pu ne pas penser dans un premier temps.
  • Surtout, quand ils se projettent sur la rentrée 2021 par comparaison avec la rentrée scolaire précédente en septembre 2020, les parents s’attendent à devoir débourser au moins autant, si ce n’est davantage. Parmi les postes de dépenses incontournables figurent les vêtements (86% au moins autant, dont 44% davantage), les fournitures (84% dont 45%), mais aussi les activités sportives et culturelles (75%, dont 47%) et la restauration (74%, dont 45%). À chaque fois, à peine 5% des parents s’attendent à débourser moins en 2021 qu’en 2020.
  • Parmi les parents d’enfants scolarisés dans l’enseignement privé, une hausse des frais d’inscription est anticipée par 51% d’entre eux, quand 30% s’attendent à payer autant qu’en 2020. Une hypothèse d’explication : la situation sanitaire qui perturbe le modèle organisationnel des établissements scolaires, qui pourrait se répercuter dans les frais d’inscription.

 

Pour aider les Français à gérer leur budget, l’outil concret est mieux perçu que l’information simple

 

  • Parmi différentes solutions de comptabilité personnelle, qui pourraient être proposées par Oney Bank gratuitement ou pour un montant très faible, aucune ne se démarque très nettement. Toutes les pistes proposées suscitent un intérêt relativement équivalent : accès facilité à des comparateurs de prix (24%), calcul en temps réel du « reste à vivre » (20%), visualisation des dépenses par catégorie (19%), paiement systématique en plusieurs fois (17%), etc. La solution la moins séduisante est sans doute l’accès à des formations ou tutoriels afin de mieux gérer leur budget (9%) : les consommateurs priorisent des outils directement utilisables dans leur quotidien, plutôt que de l’accès à de l’information.

[1] https://harris-interactive.fr/opinion_polls/consommation-des-francais-en-2021-perspectives-de-depenses/

 

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