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Portrait du lycéen face à ses choix d’orientation Etude Harris Interactive pour l’ONISEP en partenariat avec la MAIF et la MGEN

Portrait du lycéen face à ses choix d’orientation

Etude Harris Interactive pour l’ONISEP en partenariat avec la MAIF et la MGEN

Enquête réalisée par Internet du 4 au 14 novembre 2011. Échantillon de 500 lycéens, représentatifs de la population française lycéenne. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, filière et niveau d’études du lycéen, catégorie socioprofessionnelle du chef de famille et région d’habitation.

Paris, le 24 novembre 2011 – A la demande de l’ONISEP, Harris Interactive a réalisé une étude afin de mieux cerner les attitudes des lycéens face à l’orientation et de comprendre leur état d’esprit actuel face aux différents choix d’orientation qui s’offrent à eux. Dès lors, il s’agissait de mettre à jour leurs représentations de l’orientation, d’identifier leurs critères de choix et plus globalement d’analyser leurs aspirations pour leur vie professionnelle future.

 

Que retenir de cette enquête ?

  • Une attitude mature et réfléchie face à l’orientation…
    Pour les lycéens, l’orientation apparaît comme un enjeu important, sur lequel une très grande majorité a déjà réfléchi : 95% des lycéens déclarent ainsi avoir déjà réfléchi à leur orientation et 58% en avoir même une idée assez précise. Lorsqu’ils pensent à leur avenir, les lycéens l’envisagent plutôt sous le prisme du métier qu’ils exerceront plus tard (57%), plutôt que sous le prisme des études qu’ils suivront (43%). Spontanément, ils parlent d’ailleurs « travail », « métier » et « avenir » plus qu’ « études » lorsqu’ils se projettent librement dans leur orientation après le lycée. Les lycéens semblent donc majoritairement adopter une attitude mature face à leur orientation et ancrée dans la réalité.

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  • … qui ne se traduit pas forcément par une grande confiance
    Si 36% des lycéens se déclarent confiants quand ils pensent à leur orientation, 29% se déclarent néanmoins soucieux face aux choix qui vont leur échoir. L’inquiétude est même majoritaire parmi les élèves de terminale. Chez les filles, et parmi les lycéens des filières générales et technologiques, confiance et inquiétude se retrouvent au même niveau.
  • Des lycéens qui se sentent plutôt aidés … par leurs parents
    Face à des choix d’orientation qu’ils peuvent parfois percevoir comme difficiles, une majorité de lycéens s’estime plutôt aidée (57%) et bien informée (59%, mais seulement 10% « très bien informé ») pour faire face à ces choix. Ces deux éléments apparaissent déterminants, les lycéens se sentant aidés et bien informés adoptant une attitude plus sereine face à leur orientation et étant engagés dans une réflexion plus aboutie. Les parents et la famille apparaissent comme le principal appui des lycéens face à ces questions (pour 67% des lycéens). Les documents et informations disponibles dans les lycées ou sur Internet arrivent en deuxième position, avec 32% des citations, mais ils sont beaucoup plus valorisés par les élèves de Terminale. Les enseignants et les conseillers d’orientation ont un véritable rôle à jouer dans l’information délivrée aux lycéens, les lycéens ayant le plus le sentiment d’être bien informés étant aussi ceux qui ont davantage tendance à s’appuyer sur ces deux catégories de personnes.

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  • Dans un contexte économique dégradé, la formation est vue au prisme de ses débouchés
    Les lycéens ont majoritairement une idée précise de la formation qu’ils veulent suivre (72%, dont 31% une idée très précise), et privilégient une formation plutôt spécialisée leur permettant de trouver un métier rapidement (64%) plutôt qu’une formation généraliste leur laissant le temps de choisir un métier (36%). Au cours de leur réflexion les amenant à choisir la formation qu’ils suivront après le lycée, huit lycéens sur dix regardent prioritairement le type de métiers auquel conduit cette formation. S’ils sont jugés importants, les aspects pratiques de la formation, tels que son coût, sa durée ou sa localisation, n’apparaissant pas comme prioritaires pour la majorité des lycéens contrairement aux aspects relatifs à leur réussite dans cette formation (sélection, chance d’être diplômé, débouchés). Si le mode d’études (université ou école) n’est pas un des premiers critères de choix, reste que l’université jouit d’une bonne image auprès de 68% des lycéens.
  • Un métier épanouissant et garantissant une sécurité financière
    S’agissant du métier qu’ils souhaiteraient exercer plus tard, les lycéens sont également une majorité à en avoir une idée précise (73% dont 36% une idée très précise). Globalement, les lycéens estiment que leur métier devra avant tout leur permettre de s’épanouir (54%) tout en leur assurant un minimum de sécurité dans un contexte économique et social tendu, et notamment une bonne rémunération (54%). Notons que les domaines professionnels privilégiés par les lycéens sont relativement différents selon les sexes. En effet, les métiers de la santé et du social attirent davantage les filles (pour 35% d’entre elles), quand les métiers de l’informatique et des télécoms séduisent les garçons (21% d’entre eux).
  • Une génération hétérogène
    En fonction des classes et des filières, trois populations de lycéens semblent se distinguer face à leur orientation. D’une part,les élèves des filières professionnelles, déjà engagés dans une formation spécialisée, ont une vision plus concrète et plus avancée de leur orientation, qu’ils envisagent avec plus de confiance. A l’autre bout, les élèves des filières technologiquessemblent plus confus face à leurs choix d’orientation, seuls 45% se sentant en outre bien informés. Enfin, parmi les élèves des filières générales et technologiques, les élèves de Seconde apparaissent, sinon moins concernés, comme moins engagés dans leur réflexion et envisagent alors cette étape plus sereinement, n’ayant pas encore véritablement entamé leurs recherches, contrairement aux élèves de Première et de Terminale, qui semblent plus exigeants et sont moins nombreux à se dire bien informés et aidés.
  • Au-delà de ces différences entre filières et classes, l’attitude des lycéens par rapport à leur orientation apparaît comme davantage structurée par des éléments propres à leur situation personnelle, tels que leur degré d’information sur le sujet et l’appui qu’ils peuvent recevoir de l’extérieur, à savoir s’ils se sentent plutôt seuls ou aidés pour faire face à leurs choix d’orientation. Globalement, peu de différences sont observables selon l’origine sociale des lycéens.

 

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