Ce sondage a été réalisé en ligne par Harris Interactive du 8 au 15 Février 2012, auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatives de la population internaute française, âgées de 15 ans et plus. Les répondants ont été sélectionnés au sein de l’Access panel de Harris Interactive et gérés par quotas et redressements sur les critères de sexe, d’âge, de région et de catégorie socioprofessionnelle.
Paris, le 20 mars 2012 – En cette période de crise, Harris Interactive a souhaité interroger les Français sur leur situation financière actuelle et les enjeux qui les concernent le plus pour 2012.
Sur le plan personnel, le bilan est mitigé.
Si 35% déclarent ne connaître actuellement aucune difficulté, 49% affirment toutefois qu’il n’est pas toujours évident de pouvoir régler leurs factures/dettes.
Des situations qui génèrent un climat d’inquiétude quant à leur niveau/qualité de vie attendu sur 2012.
De ce fait, parmi les principaux enjeux cités pour 2012, se trouvent l’inflation (citée à 67%), suivie de la santé (avec 48% de citations) et de la capacité à régler les factures/dettes (42%).
Face à cela, relevons que les institutions financières françaises ne sont pas nécessairement « pointées du doigt ». En effet, les Français estiment que le problème est plutôt d’ordre mondial : 55% citent les institutions financières mondiales comme responsables du climat économique actuel.
Les Français, en dépit d’un contexte difficile, valorisent en premier lieu leur niveau de responsabilité individuel. Là encore les institutions financières françaises semblent, à leurs yeux, avoir une responsabilité limitée.
Si les institutions financières françaises ne sont pas perçues comme responsables, les Français attendent d’elles en revanche qu’elles contribuent à les aider. Ainsi les attentes prioritaires sont relatives à la réduction des coûts/ frais de gestion (citée à 45%). Dans l’optique d’un regain de confiance, les Français affichent également une volonté d’actions plus responsables et orientées client : la réduction, voire l’arrêt, des bonus, plus d’actions dans l’intérêt du client et plus de prudence dans les actions (ex-æquo à 29%).