Pendant le confinement, quelle vie littéraire pour les Français ?
Enquête Harris Interactive pour les Éditions du Net & ActuaLitté
12.05.20
Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne les 4 et 5 mai 2020. Échantillon de 1166 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Prendre son temps, découvrir de nouvelles activités, enrichir ses connaissances, lire… Autant de recommandations qui ont été faites aux Français pour tirer profit de la période de confinement. Concernant la lecture, le conseil semble avoir été suivi. Alors qu’ils sont, au cours d’une année complète, 76% à déclarer lire au moins un livre, 54% des Français déclarent avoir lu au moins un livre en seulement quelques semaines de confinement. Plus précisément, sur cette courte période de temps, ils indiquent même avoir lu beaucoup, la moyenne française s’élevant à environ 2,5 livres par habitant. La période de confinement pourrait avoir même développé des vocations à l’écriture, 1 Français sur 10 déclarant avoir démarré un projet rédactionnel (roman, essai, carnet, etc.) au cours des dernières semaines.
Afin de pouvoir lire, les Français ont à la fois pioché dans leur bibliothèque et eu recours aux circuits de vente à leur disposition : 22% déclarent avoir acheté des livres, principalement sur Internet (18%), mais également auprès des librairies, donc certaines ont pratiqué le drive ou le click and collect (7%) ou encore dans les grandes surfaces (11%). Et l’envie de lire ne semble pas devoir s’arrêter. Au cours des 12 prochains mois, 54% des Français déclarent leur intention de continuer à acquérir des livres, cette fois, principalement auprès des librairies (40%) ou sur Internet (33%). On note que les Français, dans l’ensemble, n’ont pas l’intention de changer leurs habitudes d’achat concernant les livres : quel que soit le canal de vente testé, 80% estiment qu’ils ne l’utiliseront demain ni plus ni moins qu’avant la crise.