Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 19 au 22 novembre 2021. Échantillon de 2624 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Paris, le 3 décembre,
A un mois de l’entrée en vigueur de la présidence française de l’Union européenne, CommStrat et Harris Interactive mettent en place un observatoire de la Présidence Française de l’Union européenne, pour interroger à intervalles réguliers le regard que portent les Français sur l’Union européenne et les sujets prioritaires que la France devrait, selon eux, mettre en avant durant cette période.
Télécharger le rapport
Que retenir de cette enquête ?
- Un peu plus de la moitié des Français déclarent avoir une bonne opinion de l’Union européenne (54%), dont seulement 10% en avoir une « très bonne opinion ». Une perception meilleure auprès des jeunes générations (75% des 18-24 ans, 64% des 25-34 ans).
- Selon les Français un certain nombre de sujets devraient être mis en avant au cours de la PFUE, en premier lieu la lutte contre le terrorisme (68% de « tout à fait prioritaire »), la santé (67%), l’emploi (62%), mais également le pouvoir d’achat (61%) ou l’immigration (58%). On le voit les Français semblent plaquer au niveau européen leurs préoccupations nationales.
- Plus de 8 Français sur 10 estiment que la PFUE sera une bonne chose pour la France (81%) et pour l’UE (78%), les jeunes, cadres et professions libérales en étant particulièrement convaincus.
- Si la majorité des Français considèrent néanmoins que la PFUE ne fera pas changer grand-chose (57%), un tiers d’entre eux estiment que cela peut faire évoluer les choses dans le bon sens en Europe (contre 12% pensant qu’elle vont empirer).
- Cette enquête interrogeait également l’équilibre à maintenir dans les relations entre la France et l’Union européenne. Deux tiers des Français estiment qu’à l’avenir il faudrait que la France ait plus de poids que l’Union européenne contre un tiers d’entre eux estimant qu’il faudrait que l’UE ait plus de poids que la France. Notons qu’y compris chez les jeunes, particulièrement europhiles, la préférence pour leur pays dépasse celle pour l’Union européenne.
Télécharger le rapport