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Observatoire de la présidence française de l’Union européenne (PFUE) – vague 3

Enquête Harris Interactive pour CommStrat

Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 11 au 14 mars 2022. Échantillon de 2 390 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

 

Paris, le 23 mars 2022,

 

3 mois après l’entrée en vigueur de la présidence française de l’Union européenne, CommStrat et Harris Interactive ont réalisé la 3ème vague de leur observatoire de la Présidence Française de l’Union européenne. Cet observatoire permet d’interroger à intervalles réguliers le regard que portent les Français sur l’Union européenne, la présidence française et les sujets prioritaires que la France devrait, selon eux, mettre en avant durant cette période. Près d’un mois après l’invasion russe et le début de la guerre en Ukraine, les enseignements de cette vague sont notamment à lire au regard des enjeux et des tensions qui traversent l’Union européenne depuis le début de ce conflit.

 

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Quels sont les principaux enseignements de cette enquête ?

 

  • La bonne opinion de l’Union européenne est en hausse depuis la première mesure de novembre. Plus de 6 Français sur 10 déclarent avoir une bonne opinion de l’Union européenne (62%), soit une proportion en hausse de 4 points depuis la mesure de janvier et de 8 points depuis novembre. Une perception qui reste meilleure auprès des jeunes générations (75% des 18-24 ans, 71% des 25-34 ans).
  • Selon les Français, un certain nombre de sujets devraient être mis en avant par la France au cours de sa présidence de l’Union européenne. L’ordre des priorités a peu changé depuis le début d’année, avec le pouvoir d’achat en tête des sujets sujet à mettre en avant (68% de « tout à fait prioritaire »), suivi de la santé (65%) et de la lutte contre le terrorisme (58%). Néanmoins, par rapport à janvier, l’intensité des priorités a globalement baissé, sauf pour l’agriculture (51%, +2), subissant un fort impact de la guerre en Ukraine, et la place de la démocratie en Europe (44%, +1). Ces deux enjeux sont les seuls dont le niveau de priorité a augmenté depuis le début de l’année aux yeux des Français. Suite à l’invasion russe de l’Ukraine, nous avons également introduit plusieurs sujets sur lesquels la France pourrait se positionner au niveau européen. La politique énergétique de l’Europe (51%) et la politique de défense européenne (48%) constituent ainsi des sujets prioritaires à traiter pour près de la moitié des Français, tout comme l’accueil des réfugiés ukrainiens (46%).
  • Plus de 3 Français sur 4 estiment que la présidence française de l’Union européenne (PFUE) sera une bonne chose pour l’Union européenne (77%) et pour la France (75%). Si cette perception positive est stable en ce qui concerne l’Union européenne, la perception d’un effet positif pour la France est en revanche en baisse (-3 points depuis janvier, -6 depuis novembre).
  • Par ailleurs, et bien que la moitié des Français considèrent que la PFUE ne fera pas changer grand-chose en Europe (52%), un peu plus d’1/3 d’entre eux pensent néanmoins que cela va faire évoluer les choses dans le bon sens au niveau européen (35%, +4 points depuis novembre) contre 12% pensant que cela va les faire empirer (stable).
  • Dans cette enquête, nous interrogions par ailleurs les Français quant à l’équilibre à maintenir dans les relations entre la France et l’Union européenne. Plus de 6 Français sur 10 (63%) estiment qu’à l’avenir, il faudrait que la France ait plus de poids que l’Union européenne, quand 36% sont de l’avis contraire. Une tendance toujours majoritaire mais qui tend à se rééquilibrer par rapport à la dernière mesure de janvier (-7 points, après une hausse de 4 points entre novembre et janvier).
  • 3 mois après le début du mandat de la France, et alors que la guerre en Ukraine a fortement marqué le début de cette présidence française de l’Union européenne, un peu moins de la moitié de la population (46%) n’a pas d’opinion jusqu’à présent concernant cette présidence (soit une baisse de 7 points depuis la première mesure de janvier). L’autre moitié des Français penche désormais pour dire qu’il s’agit d’une réussite (31%, +9 points) plutôt que d’un échec (22%, -2 points). Notons que cette perception positive est notamment en hausse auprès des sympathisants de la majorité présidentielle (64% estiment qu’il s’agit d’une réussite, +16 points) mais également des sympathisants de gauche et des sympathisants LR (39%, +17 points) Cette mesure sera reprise à intervalles réguliers jusqu’à la fin du mandat de la France.
  • Les Français ont été invités à se prononcer concernant plusieurs mesures liées à la guerre en Ukraine et ses conséquences en Europe. 3/4 des Français (74%) se déclarent favorables à l’accueil de réfugiés ukrainiens dans leur commune (un avis partagé davantage encore par les sympathisants de gauche, des Républicains et de la majorité présidentielle), et la moitié des Français (48%) indiquent même qu’ils pourraient en accueillir chez eux. Par ailleurs, 2/3 d’entre eux (65%) déclarent qu’ils pourraient faire un don pour les associations humanitaires qui agissent en Ukraine, un geste envisagé plus facilement que celui, indirect, de payer plus cher l’énergie afin de soutenir la politique de la France de réduction du commerce avec la Russie (43%).
  • Enfin, et alors que plusieurs pays dont l’Ukraine, ont demandé à rejoindre l’Union européenne suite à la guerre menée par la Russie, cette enquête abordait également la possible intégration de ces pays dans l’UE : près de 2/3 des Français (63%) se déclarent favorables à ce que l’Ukraine intègre l’Union européenne et plus de la moitié s’y déclarent favorables pour la Moldavie (54%) ou la Géorgie (52%). À titre de comparaison, 29% des Français se déclarent favorables à l’intégration de la Turquie et 81% pour la Suisse (bien que l’adhésion de la confédération helvétique ne soit pas envisagée à l’heure actuelle).

 

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