Paris, le 8 décembre 2014 – A la demande de La Parisienne, Harris Interactive a réalisé une étude auprès des Françaises sur leur perception de Noël : spontanément que leur évoque cet événement ? Associent-elles plutôt à cette période de l’année des images joyeuses ou angoissantes ? Prévoient-elles plutôt des célébrations traditionnelles ou des activités décalées ? Et quel moment ou quelle personne de leur entourage redoutent-elles particulièrement en cette période ?
Que retenir de cette enquête ?
- Lorsqu’on leur parle de Noël, les Françaises évoquent spontanément la famille, la fête et les cadeaux et dans une moindre mesure les enfants, la joie, les repas et le sapin. Si la tonalité générale associée à cette période apparait donc plutôt positive, certains termes venant nuancer cette perception émergent également comme les dépenses, l’argent ou le caractère commercial de cette fête.
- Pour une majorité des femmes, Noël est un moment de ravissement, de retour à la magie de l’enfance (62%). L’enthousiasme lié à l’idée de faire du shopping et de gâter ses proches est plus relatif, 56% s’en réjouissent (et 54% des Franciliennes). Mais on observe, parallèlement, que pour une part non négligeable d’entre elles, Noël est également une période de déprime (31%) voire d’angoisse (24%).
- Le plus souvent, les Françaises indiquent qu’elles passeront Noël en famille (80%) et en France (96%), les représentations associées à cette fête restant fortement ancrées autour de la famille (41%) et des enfants (33%). 2% déclarent au contraire qu’elles s’évaderont sur cette période à l’étranger, peut-être pour éviter un moment qu’elles considèrent comme une corvée (une opinion partagée par 3% des Françaises) ou du moins une fête dont elles se passeraient bien (21%). Que cela soit par choix ou par la force des choses, 10% des interviewées déclarent qu’elles passeront Noël seules, 10% uniquement avec leur amoureux ou amoureuse et 3% avec des amis. Près d’un quart d’entre elles (22%) se définissent d’ailleurs comme décidées à partir loin des obligations familiales.
- Concernant les dépenses, les budgets anticipés varient fortement d’une femme à l’autre, 14% estimant qu’elles dépenseront moins de 100 euros pour les cadeaux et l’organisation du réveillon, 32% de 100 à 250€, 21% de 250 à 500€ et 25% plus de 500€. Les Franciliennes déclarent consacrer un budget sensiblement supérieur à la moyenne. La plupart d’entre elles s’accordent pour dire que cette année Noël sera l’occasion de moins consommer pour un retour aux valeurs traditionnelles (66%). Si 55% déclarent que Noël se passera en comité restreint, crise oblige, 42% d’entre elles (45% en Ile-de-France) estiment au contraire qu’il sera festif avec autant de budget que les autres années.
- La générosité procure une joie certaine pour la plupart des femmes interrogées : 85% se disent heureuses des cadeaux qu’elles reçoivent à Noël, peu importe ce que c’est car « c’est le geste qui compte ». 73% considèrent d’ailleurs qu’il s’agit généralement de ce qu’elles attendaient quand seulement 6% admettent être tentées de les revendre ou les revendre. Pas de différences notables sur ce point entre l’Ile-de-France et la province.
- Les personnes que les Françaises retrouvent avec le moins d’enthousiasme à Noël seraient leur belle-famille (13%) et les enfants des autres (10%). Les frères et sœurs (8%), la belle-mère (7%), l’ancien conjoint (7%) et la mère (6%) sont également des figures régulièrement évoquées. Près de trois Françaises sur dix se déclarent néanmoins satisfaites de retrouver leurs proches, quels qu’ils soient (27%).
- En France, ce que les femmes déclarent le plus détester à Noël sont les kilos superflus qui s’installent en quelques jours (32%) et les dépenses (30%). Viennent ensuite dans une moindre mesure la corvée d’achat des cadeaux (17%), les repas qui n’en finissent pas (16%) et le devoir de sourire et faire semblant d’être la famille idéale (14%).
- Au final, les aspirations des Françaises restent plutôt traditionnelles : 74% déclarent que pour elles Noël devrait toujours se passer au pied du sapin, en famille autour d’un repas de fête. Toutefois, certaines pensent à s’affranchir du « protocole » puisque 13% aspirent davantage à une fête entre amis, en oubliant les traditions et 10% à un séjour sous les cocotiers ou aux sports d’hiver pour se faire plaisir à elles.
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