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L’opinion des Français concernant la taxe sur les mutuelles Sondage Harris Interactive pour la Mutualité Française

L’opinion des Français concernant la taxe sur les mutuelles

Sondage Harris Interactive pour la Mutualité Française

Enquête réalisée en ligne du 9 au 11 octobre 2011. Echantillon de 1254 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus, à partir de l’access panel Harris Interactive. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

Paris, le 14 octobre 2011 – A la demande de la Mutualité Française, Harris Interactive a réalisé un sondage afin de connaître l’opinion des Français concernant la hausse de la taxe sur les contrats d’assurance solidaires et responsables, ainsi que leur adhésion aux arguments déployés par la Mutualité Française.

 

Quelles sont les principaux enseignements de cette étude ?

  • Alors même que la France connaît une situation de crise économique et que les Français sont sensibles aux arguments invitant à une réduction des déficits des comptes publics, seule une minorité (22%) se déclare favorable au doublement de la taxe sur les conventions d’assurance pour « les contrats solidaires et responsables » de santé qui jusqu’ici bénéficiaient d’une dérogation fiscale. A l’inverse, 76% indiquent ne pas y être favorables, et même 45% pas du tout favorables.
  • Les Français se montrent très majoritairement sensibles aux arguments employés par les mutuelles selon lesquels cette mesure participerait à une baisse du pouvoir d’achat des Français, pénaliserait les plus fragiles dans leur accès aux soins et remettrait en cause le modèle social français.

 

Dans le détail :

 

Une large majorité de Français indique ne pas être favorable au doublement de la taxe sur les contrats solidaires et responsables…

 

La majorité des Français déclare ne pas être en faveur de cette mesure qui consiste à doubler la taxe sur « les contrats solidaires et responsables » de santé. Seuls 22% indiquent y être favorables, tandis que 76% n’accueillent pas favorablement cette mesure, et même 45% pas du tout favorablement. Les catégories les plus susceptibles de ne pas voir positivement cette mesure sont les personnes d’âge intermédiaire (80% des 35-49 ans) et les plus âgées (80% des 65 ans et plus) ainsi que les sympathisants d’Extrême-Gauche et de Gauche (83%). Notons que même parmi les sympathisants UMP, les avis sont partagés (48% favorables contre 52% pas favorables). 38% des personnes déclarant ne pas avoir de mutuelle ou d’assurance santé complémentaire expriment une opinion favorable à l’égard de cette décision.

 

… et se montre sensible aux arguments développés par les mutuelles

 

mutuelle_14102011

 

Les Français, majoritairement non favorables à cette mesure, se déclarent en outre largement d’accord avec les arguments auxquels ont recours les mutuelles. Ainsi, 86% anticipent que cette mesure va entraîner une baisse du pouvoir d’achat des Français, 48% étant même tout à fait d’accord avec cette affirmation. 84% estiment également que cette mesure pourrait avoir pour effet de pousser certaines personnes à ne plus prendre de mutuelle, dont 49% tout à fait d’accord. Pour 8 Français sur 10 (81%), elle constitue ainsi une atteinte au modèle français de protection sociale (47% tout à fait d’accord). Par ailleurs, une même proportion estime que, même en période de crise économique, le secteur de la santé ne devrait pas être concerné par les hausses de taxes(81%, dont 51% tout à fait d’accord).

 

Les arguments des mutuelles remportent donc l’adhésion majoritaire de toutes les catégories de population, et plus particulièrement auprès des femmes, des personnes âgées de 50 ans et plus et des sympathisants de Gauche. Ils convainquent certes un peu moins les personnes les plus diplômées et les sympathisants de Droite, mais une majorité parmi ces catégories y adhère toujours. Enfin, notons que même les personnes exprimant une opinion favorable concernant cette mesure anticipent une baisse potentielle du pouvoir d’achat (64%) et de l’adhésion à une mutuelle des personnes les plus modestes (60%) et sont partagées sur l’implication à demander aux acteurs de la santé en période de crise (50% pensant qu’ils doivent être sollicités et 50% épargnés).

 

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