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L’inflation, et après ?

Enquête Toluna Harris Interactive pour Publicis Consultants

Enquête réalisée en ligne du 11 au 13 avril 2023. Échantillon de 1 037 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

 

Paris, le 21 avril,

 

Quels nouveaux comportements d’achat face à l’inflation ? Les Français envisagent-ils ces changements comme temporaires ou comme des évolutions durables ?

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Quels sont les enseignements principaux de cette enquête ?

 

  • L’étude réalisée en cette période contient des confirmations d’intuitions, des semi-surprises et suscite des interrogations.

 

  • D’abord, elle confirme certaines intuitions : l’inflation constitue une préoccupation forte pour les Français (et ce quel que soit leur positionnement social), a un impact important sur leur consommation et risque, selon eux, de durer longtemps. Et en effet, le coût des matières premières combiné à la fin de l’abondance des ressources naturelles, perçus comme des facteurs importants dans la situation actuelle, n’incitent nos compatriotes ni à l’optimisme, ni à considérer que cette situation ne serait que conjoncturelle.

 

  • Dans ce contexte, les changements de comportements que les Français ont opérés ne constituent pas, pour nombre d’entre eux, une parenthèse mais bien une évolution de fond. Reviendront-ils en arrière ? Rien n’est moins sûr. Et il s’agit là d’une semi-surprise. Tout se passe comme si l’inflation forte, combinée aux préoccupations relatives au pouvoir d’achat ainsi qu’aux enjeux de santé et d’environnement, modifiaient fondamentalement les anticipations de consommation. Semi-surprise également lorsque l’on observe que ce ne sont pas que les catégories populaires ou moyennes qui font part de changements durables mais également les Français les plus aisés (dont seuls 18% affirment ne pas avoir modifié leurs comportements).

 

  • Enfin, subsistent des points d’interrogation. Si les clivages liés aux variables sociales sont relativement attendus, les différences d’attitudes entre les générations sont plus surprenantes. Déjà, observons qu’il n’existe pas de linéarité des comportements liés à l’âge. Les personnes de 50 à 64 ans sont souvent celles qui sont le plus en tension. Il s’agit de la génération des doubles devoirs : devoirs à l’égard de leurs enfants qui ne sont pas si autonomes que cela, mais également à l’égard de leurs parents qui ne le sont plus tant que cela… La solidarité familiale s’impose donc à eux avec des conséquences économiques. Notons, ensuite, que la génération qui a déjà connu la nette inflation en France (c’est-à-dire les personnes âgées de plus de 65 ans) est la plus encline à adopter des comportements de « mise à l’abri ». Cette génération a nettement fait évoluer ses attitudes. Et elle apparait la moins disposée à revenir à des modes de consommation encore utilisés il y a quelques années.

 

  • Si la période du Covid-19 et des confinements a amené certaines opinions, attitudes et comportements déjà en germe à se développer et s’accélérer, la période d’inflation que nous connaissons aujourd’hui et qui, à en croire les Français, pourrait s’installer dans la durée, risque d’être une deuxième phase sans retour. Il ne s’agit probablement pas d’une parenthèse mais d’une nouvelle séquence qui s’ouvre devant nous.

 

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