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L’impact du développement numérique sur les salariés – Julhiet Sterwen

Une étude Harris Interactive pour Julhiet Sterwen

À la demande du cabinet Julhiet Sterwen, Harris Interactive a interrogé les salariés français pour comprendre le regard qu’ils portent sur le développement du numérique : pour mesurer l’impact concret qu’ils lui attribuent sur la période récente, afin d’identifier leurs attentes et leurs craintes dans la transformation de leur métier d’ici 2030 et enfin pour recueillir leur jugement sur l’accompagnement qui leur est proposé par leur management dans ce changement en profondeur du marché du travail.

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Quels sont les principaux enseignements de cette étude ?

  • Une part importante des salariés expriment le sentiment que leur travail a sensiblement évolué au cours des 10 dernières années : 70% des personnes interrogées indiquent que le travail qu’elles exercent aujourd’hui a été modifié, dont 25% affirment même qu’il a « beaucoup évolué ». Rétrospectivement, les salariés occupant le statut de cadre et travaillant dans les grandes entreprises sont particulièrement marqués par l’évolution de leur métier, tandis que le mouvement est perçu moins nettement par les ouvriers et par ceux travaillant dans des petites entreprises.
  • Pour l’avenir, les salariés anticipent que, d’ici 2030, cette dynamique de changement va se poursuivre voire s’accentuer avec le développement du numérique. En effet, seuls 25% des salariés français imaginent que le métier qu’ils exercent actuellement existera encore tel quel dans une douzaine d’années. Ce sont donc les trois quarts des salariés (74%) qui anticipent un changement, plus ou moins marqué : 41% estiment que leur travail aura légèrement évolué, 25% qu’il aura été lourdement modifié, quand 8% envisagent une disparition pure et simple de leur métier. Les salariés des grandes entreprises, qui avaient déjà le sentiment d’un changement important à l’œuvre depuis 10 ans, sont particulièrement nombreux à anticiper un bouleversement voire une suppression de leur travail d’ici 2030. Tout comme ceux travaillant dans la finance ou l’assurance.
  • Signe concret de cette tendance lourde anticipée par les salariés : seulement 37% d’entre eux pensent que les tâches qu’ils exercent aujourd’hui dans le cadre de leur travail seront toujours intégralement traitées par un humain d’ici 2030. La plupart des salariés s’attendent à ce qu’une partie de leurs tâches (minoritaire selon 39%, majoritaire selon 18%) voire la totalité (5%) soit à terme traitée par des solutions numériques. Une anticipation davantage partagée par les ouvriers.
  • Pour autant, l’évolution occasionnée par le développement numérique reste perçue plutôt positivement par la moyenne des salariés. Une majorité d’entre eux identifie cette dynamique comme une opportunité pour les entreprises de façon générale (66%) et pour la leur en particulier (70%). Au niveau individuel, 58% des salariés perçoivent le développement du numérique plutôt comme une opportunité pour leur parcours professionnel, quand 41% y voient plutôt une menace. En revanche, un doute subsiste quant aux conséquences du développement numérique sur les salariés de façon générale : 46% y associent une dimension plutôt positive, 52% un aspect plutôt négatif. À nouveau, les employés et les ouvriers expriment un regard plus inquiet que la moyenne.
  • D’ailleurs, cette crainte relative pour la situation des salariés français semble nourrie avant tout par une inquiétude en matière d’emploi. Aux yeux des salariés, l’effet du développement numérique sur le nombre d’emplois sera neutre voire négatif : 43% pensent qu’il y aura autant d’emplois créés que d’emplois détruits et 43% également s’attendent même à ce que davantage d’emplois disparaissent. Seuls 14% anticipent une balance excédentaire en termes d’emplois. L’inquiétude à ce sujet est particulièrement prononcée parmi les ouvriers, les salariés issus des grandes entreprises et des secteurs de l’industrie ou de la distribution.
  • Au final, les salariés ont-ils le sentiment d’être suffisamment accompagnés par leur encadrement dans ce contexte de mutations à la fois passées et à venir ? Leurs réponses s’avèrent mitigées, notamment selon leur statut et le type d’entreprise dans laquelle ils travaillent : si 59% indiquent se sentir bien accompagnés par leur management – un sentiment davantage partagé que la moyenne parmi les cadres et les personnes travaillant dans le secteur des télécommunications. 40% des salariés expriment un avis contraire, estimant ne pas être suffisamment accompagnés par leur hiérarchie sur ce sujet sensible à l’heure actuelle.

 

 

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