Les zooms de L’Observatoire Cetelem s’intéressent aux nouveaux modes de vie et proposent d’investiguer en profondeur des grands thèmes de société, sollicitant l’avis des Français sur chacun de ces thèmes au travers de trois vagues de sondage. Les zooms viennent ainsi compléter et enrichir le dispositif d’observation et d’études de L’Observatoire Cetelem.
Après avoir fait le point sur les enjeux de consommation, exploré les représentations du travail et chercher à imaginer la société de demain, les zOOms de l’Observatoire Cetelem entame un cycle plus léger, lié aux comportements alimentaires des Français. Plus léger… Peut-être seulement en apparence. Au cœur des questions de budget, de vie collective, de santé, et aujourd’hui, de plus en plus, d’environnement, l’alimentation est un sujet omniprésent du quotidien qui enflamme les discussions. Après avoir interrogé la place qu’occupe la nourriture dans la vie des Français, cette nation que l’on dit amoureuse de la nourriture, et la notion de contrôle dans l’alimentation, la dernière enquête fait le point sur l’alimentation durant la période des fêtes. Comment les Français perçoivent-ils les repas de fêtes ? Comment s’organisent-ils ? Quelles sont leurs stratégies pour dépenser moins ?
Que retenir de cette enquête ?
Spontanément, les Français associent les repas de fêtes à certains mets particuliers, qu’ils ne consomment qu’à cette période ou presque foie gras, huitres, champagne, fruits de mer, etc. Mais au-delà des plats eux-mêmes, les repas de fête sont synonymes de famille et de convivialité, c’est pour les Français l’occasion de se retrouver et d’être ensemble, en faisant plaisir aux enfants et aux plus grands en s’offrant des cadeaux. Passer un moment avec ses proches (86%) est ainsi plus important durant les repas de fêtes de fin d’année que les repas eux-mêmes (14%).
Manger représente cependant un des plus grands plaisirs des fêtes (91%, juste après le fait d’échanger avec ses proches). Les Français, notamment les plus jeunes indiquent faire des excès pendant cette période (75%), des excès qu’ils ne considèrent pas si graves que cela, tant qu’ils sont compensés le reste de l’année, ce qui ne les empêche pas de culpabiliser (45%). La moitié des Français confient alors faire généralement une période de diète après les fêtes.
En moyenne, les Français estiment qu’ils vont consacrer un budget de 279€ pour les repas des fêtes, une dépense un peu plus importante étant prévue pour Noël (156€) que pour la Nouvelle année (123€). Par rapport aux autres périodes de l’année, les Français confirment dépenser plus, tout en veillant à ne pas dépasser certaines limites (58%). Ils ne sont que 16% à indiquer dépenser sans compter, les autres indiquent plutôt ne rien changer à leurs dépenses durant cette période (26%).
La période des fêtes apparaît comme un moment où la responsabilité est légèrement mise entre parenthèses, les Français privilégiant un bon rapport qualité prix au caractère responsable des produits (67%), 49% reconnaissant qu’il est difficile durant cette période de faire attention aux produits que l’on consomme. Pour la plupart, cela ne gâche pas pour autant l’esprit des fêtes, 62% estimant que les nouveaux enjeux environnementaux et sociaux ne rendent ni plus ni moins facile d’organiser les repas de fêtes.
Près de 6 Français sur 10 (59%) déclarent qu’ils ont l’intention d’offrir des cadeaux autour de l’alimentation pour les fêtes, qu’il s’agisse de denrées alimentaires (paniers garnis, chocolats, etc ; 55%) ou de sorties au restaurant (30%). Ce sont des cadeaux avec lesquels les Français sont certains de faire plaisir (49%) mais également des cadeaux qu’ils considèrent comme plus utiles (30%) voire plus responsables (21%) que d’autres.