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Les sympathisants du Front de Gauche et les élections municipales

Etude Harris Interactive pour L’Humanité Dimanche

Paris, le 28 mars 2014 – A l’occasion du premier tour des élections municipales, le dimanche 23 mars 2014, Harris Interactive a interrogé un large échantillon représentatif de la population française pour analyser le comportement électoral des personnes habitant dans des communes d’au moins 1 000 habitants. A la demande de l’Humanité Dimanche, Harris Interactive a analysé plus spécifiquement les réponses des personnes se déclarant proches du Front de Gauche. Sur la gauche de l’échiquier politique, ce scrutin proposait une offre électorale diverse. Ainsi, dans les communes d’au moins 1 000 habitants, les formations composantes du Front de Gauche, parmi lesquelles le Parti Communiste (PCF) et le Parti de Gauche (PG), présentaient au total 605 listes autonomes1 du Parti socialiste – que ces listes soient estampillées « Front de Gauche » (369 cas de figure), ou des listes portant uniquement l’une des deux étiquettes PCF ou PG.

Les résultats de ce premier tour ont notamment été marqués par le recul en nombre de voix, par rapport au scrutin de 2008, des listes soutenues par le Parti socialiste dans de nombreuses communes. Le faible score recueilli par les listes socialistes et le recul global de la Gauche (de 47% en 2008 à 38% en 2014) suscitent de nombreuses interrogations quant aux rapports de forces existant actuellement au sein du peuple de Gauche en France : les sympathisants du Front de Gauche ont-ils fait preuve d’un comportement singulier à l’occasion de cette élection par rapport à la moyenne des Français2 ?

1Étiquetées telles qu’elles par le ministère de l’intérieur
2Dans le cadre de cette enquête, l’expression « les Français » désigne les personnes habitant dans une commune française d’au moins 1 000 habitants.
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