Du bon usage des soldes en temps de crise, étude Harris Interactive* pour Sarenza.com et analyse par Gérard Mermet*, sociologue et directeur de Francoscopie
Etude Réalisée par Harris Interactive en ligne auprès d’un échantillon de 1000 répondants âgés de 15 ans et plus représentatifs de la population Française sur les critères de sexe, âge, profession et régions. Recueil du 16/05/2012 au 23/05/2012.
Paris, le 6 juin 2012 – A quelques semaines du coup d’envoi des soldes le 27 juin prochain, Sarenza, n°1 de la chaussure sur Internet, s’interroge sur l’état d’esprit des Français face aux soldes dans le contexte actuel de crise et leurs attentes. Le pure-player leader de la vente de chaussures publie les résultats de son étude menée par Harris Interactive et décryptée par Gérard Mermet. L’occasion de dresser un portrait des consommateurs et de leurs comportements face à ce temps fort de la consommation.
Dépenser moins ou consommer plus ?
A cette question sur l’usage des soldes, les Français hésitent : 53% déclarent qu’ils dépenseront moins, 47% qu’ils achèteront plus.Les femmes plus spécifiquement déclarent se positionner à 50%/50% entre ces deux usages ; le dilemme féminin perdure : difficile choix entre la raison (dépenser moins) et le plaisir (acheter plus).
L’un des principaux achats « plaisir » sont les chaussures.
L’équipement de la personne se place en tête des achats « plaisir »: les chaussures arrivent en deuxième position (45%) derrière les vêtements (66%). La chaussure est un produit extrêmement plébiscité pendant les soldes : c’était déjà le 2ème poste d’intention d’achat derrière le vêtement en 2010.*
La guerre « magasins traditionnels vs sites internet » n’aura pas lieu !
Le consommateur est maintenant éduqué et il ne choisit pas les 2 circuits de distribution pour les mêmes raisons : il plébiscite le magasin en ligne pour la diversité (52% contre 14%), la facilité-rapidité-confort (49% contre 24%), le prix (40% contre 18%). Le magasin traditionnel est préféré pour la relation avec le vendeur ou l’enseigne (74% contre 4% à Internet), le plaisir d’acheter (42% contre 12%), le service après-vente (59% contre 5%).
Consommation de crise ou crise de la consommation ?
Seules 13% des personnes interrogées déclarent ne pas se sentir a priori concernées par les soldes de cet été 2012. Les soldes suscitent encore un réel intérêt mais les consommateurs ne sont pas dupes : ils cherchent par d’autres voies à « consommer intelligent » et développer leur « savoir d’achat ».
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