Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 27 au 28 avril 2023. Échantillon de 1109 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Enquête 1/3 – Panorama des réseaux sociaux
Paris, le 23 mai,
Points clés : que retenir de cette enquête ?
- Spontanément, l’univers des réseaux sociaux est associé à la notion de danger aux yeux des Français. Pour eux, il rime même autant avec « addiction » (86%) qu’avec « communauté » (84%) ou « divertissement » (80%). D’une manière générale pour la société, les réseaux sociaux relèvent plutôt du danger (50%) que du bénéfice (33%). Ce danger revêt plusieurs facettes, menaçant à la fois la démocratie, la justice, et surtout, la vie privée. Dans ce contexte, les enfants et adolescents apparaissent comme des populations particulièrement vulnérables aux effets néfastes des réseaux.
- Quand ils pensent aux réseaux sociaux, les Français pensent principalement à Facebook, Instagram, TikTok, Twitter et Snapchat. Des réseaux bien identifiés mais qui ne sont pas tous logés à la même enseigne dans le cœur des Français. Ainsi, Facebook a plutôt une bonne image (62% de bonne image contre 35% de mauvaise image) quand TikTok pâtit d’une image bien plus mauvaise (seulement 29% de bonne image, contre 56% de mauvaise image).
- En moyenne, les Français sont présents 4 réseaux différents et font des publications régulières sur 2 d’entre eux. 81% des utilisateurs de réseaux sociaux s’y rendent quotidiennement, dont 18% toutes les heures voire plus… une proportion qui atteint 46% chez les 15-24 ans. Se divertir et discuter avec ses proches sont les principaux objectifs recherchés à travers les réseaux, même si on attribue volontiers aux autres la volonté d’élargir son réseau, de faire son autopromotion voire de booster son ego grâce aux réseaux.
- Si on note de fortes différences d’usages selon la génération (à la fois dans la fréquence d’utilisation et dans le choix des plateformes), le regard que portent les Français sur les réseaux sociaux s’avère bien plus homogène. Par exemple, le risque d’addiction est assez unanimement reconnu tant chez les jeunes (89% chez les 15-24 ans) que chez les plus seniors (86% chez les 65 ans et plus).
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