Les jeunes Franciliennes et les sorties nocturnes

Enquête Harris Interactive pour Uber

Enquête réalisée en ligne du 25 avril au 2 mai 2019. Échantillon de 986 personnes, représentatif des femmes âgées de 18 à 39 ans habitant en Ile-de-France. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : âge, catégorie socioprofessionnelle et département de l’interviewé(e).

Dans le cadre de son programme Driving Change qui soutient la lutte contre les violences sexuelles dans une volonté de mieux comprendre les enjeux liés à la sécurité des femmes dans l’espace public en France, Uber a sollicité Harris Interactive afin d’interroger un échantillon représentatif de Franciliennes âgées de 18 à 39 ans sur leurs habitudes de sorties nocturnes. A quelle fréquence sortent-elles le soir et dans quelles conditions ? Se sentent-elles en sécurité durant leurs sorties nocturnes et leurs trajets, aussi bien pour aller en soirée que pour en revenir ?

 

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Que retenir de cette enquête ?

 

Les sorties nocturnes font partie intégrante de la vie des Franciliennes de moins de 40 ans : 7 d’entre elles sur 10 déclarent sortir le soir au moins une fois par mois. Près d’une sur deux (46%) déclarent même sortir le soir au moins une fois par semaine. En toute logique, on retrouve les fréquences déclarées de sorties les plus élevées auprès des plus jeunes, âgées de 18 à 29 ans, des habitantes de Paris intramuros (65% déclarent sortir au moins une fois par semaine) et de celles n’ayant pas d’enfants. Les deux tiers des jeunes franciliennes décrivant leur soirée « idéale » comme un moment de détente avec leurs amis, ces sorties nocturnes se déroulent principalement au restaurant (80% déclarent y être déjà allées au cours des 3 derniers mois), dans un bar ou pub (55%), à un concert (33%) ou dans une boite de nuit (24% et même 35% des moins de 25 ans). De façon générale, l’heure à laquelle les Franciliennes indiquent rentrer de ces soirées s’étend de 22h à minuit (40%) et de minuit à 2h du matin (36%).

Les sorties nocturnes des Franciliennes sont également marquées d’un fort sentiment d’insécurité pour une part non négligeable d’entre elles, sur le trajet de la soirée, voire sur le lieu de la soirée elle-même. Près de la moitié des jeunes Franciliennes de moins de 40 ans déclare se sentir souvent en insécurité, voire de façon systématique sur le trajet pour aller en soirée ou en rentrant. Plus précisément encore, près d’une jeune Francilienne sur 4 déclare se sentir systématiquement ou souvent en insécurité sur le lieu même où se déroule leur soirée. Un sentiment d’insécurité plus fort encore parmi les plus jeunes d’entre elles.

De façon frappante, 9 jeunes femmes franciliennes interrogées sur 10 déclarent avoir déjà eu peur d’être victime d’une situation allant de la drague lourde et insistante à l’agression physique ou sexuelle lors d’une soirée. 40% d’entre elles déclarent notamment avoir eu peur d’être agressées physiquement, 39% d’être agressées sexuellement ou encore 35% d’être droguées à leur insu. Ces incidents ou la crainte qu’ils surviennent sont également évoqués de manière très fréquente lorsqu’il s’agit du trajet pour se rendre à la soirée ou pour en rentrer. 45% des répondantes déclarent ainsi avoir déjà été victime de harcèlement de rue et 37% avoir déjà été suivies dans la rue, une proportion plus importante encore pour celles habitant Paris intramuros (45%).

Dans ces conditions et dans la limite des moyens à leur disposition, la voiture (que ce soit avec des amis, de la famille) est le mode de transport que près d’une jeune femme francilienne interrogée sur deux (52%) déclare préférer pour rentrer de soirée, devant le VTC (23%) et les transports en commun (11% pour les métros/RER, 2% pour les noctiliens), quand bien même ce dernier mode de transport s’avère plus fréquemment utilisé que les VTC. Ces modes de transport déclarés se trouvent néanmoins influencés par le profil des femmes interrogées. A Paris intramuros notamment, le VTC est l’option préférée pour rentrer de soirée (33%), devant la voiture individuelle (27%) et les métros/RER (17%).

Une préférence pour le VTC qui s’explique en priorité pour les Franciliennes interrogées par la facilité d’utilisation (58% d’entre elles mettent cet aspect en avant), la sécurité (53%) et le coût abordable de ce moyen de transport (50%). Par ailleurs, les femmes interrogées déclarent, dans leur quasi-intégralité, se sentir en sécurité lorsqu’elles font appel à un service de VTC (93%), rassurées notamment par les fonctionnalités proposées par les services de VTC comme la possibilité de vérifier les profils des chauffeurs (88%) ou encore la possibilité de suivre en direct le trajet effectué par le chauffeur (88%).

Alors que les jeunes Franciliennes apprécient sortir régulièrement le soir et cherchent à profiter de leurs soirées sans contraintes, elles ressentent également un fort sentiment d’insécurité sur le lieu de leurs soirées et plus encore sur le trajet. Dans ce contexte, le recours à la voiture et aux services de VTC s’avère très apprécié, en raison notamment du sentiment de sécurité qu’ils procurent, par exemple via les différents services mis à disposition des utilisatrices.

 

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