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Les Français, la nourriture et le sexe

Etude Harris Interactive pour Grazia

Paris, le 30 avril 2014 – A la demande de Grazia, Harris Interactive a réalisé une étude auprès d’un échantillon représentatif de Français afin d’établir dans quelle mesure le sexe et la nourriture contribuent à leur bonheur : où les placent-ils respectivement sur une échelle du bonheur de 0 à 10 ? L’un prend-il l’ascendant sur l’autre ? Préféreraient-ils se priver de sexe ou de nourriture ? Jugent-ils pire d’être mauvais au lit ou mauvais en cuisine ? Et dans l’analyse des résultats, observe-t-on d’importantes variations dans les réponses des hommes et des femmes, des jeunes et moins jeunes, des personnes seules et des personnes en couple ?

Voici les principaux enseignements de cette enquête :

  • Hommes et femmes s’accordent pour attribuer à la nourriture une note moyenne de 7.1 sur une échelle de bonheur, où 0 signifie que la nourriture ne les rend pas du tout heureux et 10 qu’elle les rend au contraire très heureux, les notes intermédiaires permettant de nuancer les réponses. Plus précisément, seuls 3% des Français placent la nourriture en dessous de 4 sur cette échelle du bonheur, 16% optent pour les notes 4 ou 5, 35% pour les notes 6 ou 7, et 44% fournissent même une note égale ou supérieure à 8. De manière générale, on observe relativement peu de différences entre les différentes catégories de population.
  • Si le sexe obtient la même note moyenne que la nourriture (7.1), davantage de disparités apparaissent, notamment entre les hommes et les femmes. En effet, les premiers placent le sexe à une note moyenne de 7.5, près de 6 sur 10 (58%) lui octroyant même une note égale ou supérieure à 8. Auprès des hommes, le sexe devance donc la nourriture parmi ce qui les rend heureux. En revanche, chez les secondes, la nourriture prend l’ascendant sur le sexe, ce dernier obtenant une note moyenne de 6.7 sur l’échelle du bonheur. 42% des femmes attribuent au sexe une note entre 8 et 10 (soit 16 points de moins que dans la gente masculine), 26% une note de 6 ou 7, et près d’un tiers d’entre elles (29%) une note inférieure ou tout juste égale à la moyenne. Le sexe n’est pas la seule variable influant sur les réponses : ainsi, on constate que ce sont les jeunes de 25 à 34 ans qui déclarent le plus que le sexe les rend heureux (7.7), soit 1 point au dessus des personnes âgées de 65 ans et plus qui attribuent toutefois au sexe une note très correcte (6.7). Les personnes en couple semblent tirer plus de bonheur du sexe que les personnes seules (7.3 contre 6.8), la note attribuée s’élevant en outre avec la fréquence des rapports sexuels déclarée. Enfin, notons que les personnes en couple avec enfant(s) positionnent le sexe à un niveau plus élevé que les personnes en couple sans enfant sur l’échelle du bonheur (7.5 contre 7.1).

  • Invités justement à dire ce qui leur procure le plus de plaisir, 42% des Français placent le sexe et la nourriture sur un pied d’égalité, 35% déclarent que le sexe leur procure plus de plaisir que la nourriture et 18% l’inverse. 4% des Français déclarent que ni le sexe ni la nourriture de leur procurent de plaisir (13% de ceux qui déclarent n’avoir pas de rapport sexuel en ce moment). Relevons que 23% des femmes déclarent tirer plus de plaisir de la nourriture que du sexe, contre seulement 13% des hommes. A l’inverse, 39% des hommes déclarent tirer plus de plaisir du sexe que de la nourriture, contre 32% des femmes. De nouveau, constatons que les personnes en couple avec enfant(s) font partie de celles qui déclarent le plus retirer de plaisir du sexe par rapport à la nourriture (43% contre 35% en moyenne). Est-ce dû au fait qu’elles ont moins de temps pour bien manger ou moins de latitude pour choisir leurs aliments ou au fait que le sexe est pour elles particulièrement plaisant ? Précisons également que jusqu’à 35 ans, plus de la moitié des répondants indiquent que le sexe leur procure plus de plaisir que la nourriture, tandis qu’au-delà de 50 ans, c’est l’équilibre qui prévaut (plus de la moitié déclarant tirer autant de plaisir de l’un et de l’autre).
  • Parmi les aliments qui procurent le plus de plaisir aux Français, on retrouve le chocolat (49%), le fromage (39%) et le foie gras (36%). Touche sucrée et traditions françaises occupent donc le podium des aliments plaisir. Viennent ensuite les fruits de mer (33%), les fraises (29%), un steak (26%) et le pain (23%). Les pâtes (15%), la pizza (12%), un pain au chocolat (9%), les épices (8%), le hamburger (7%) et le caviar (3%) sont cités par moins de 2 répondants sur 10, ni le luxe extrême ni la « street food » n’apparaissant donc particulièrement sources de plaisirs. Relevons que les hommes citent un peu plus que la moyenne le foie gras (38%) et surtout un steak (35%). Les femmes citent quant à elle davantage le chocolat (57%) ainsi que les fraises (36%), apparaissant davantage « becs sucrés » contre des hommes plus « carnivores ». Le fromage, les fruits de mer et le pain divisent moins les deux sexes. Notons également que les jeunes placent la pizza et le pain au chocolat quasiment au même niveau que le fromage, quand les personnes âgées plébiscitent particulièrement les fruits de mer.
  • Dans l’ensemble, les Français apparaissent très partagés lorsqu’il s’agit de choisir entre une privation de sexe et une privation de nourriture. 50% indiquent qu’ils préféreraient se priver de nourriture et faire un régime quand 49% préféreraient se priver de sexe et être abstinents. Toutefois, cette répartition cache de nouveau une nette différence hommes / femmes : les premiers se priveraient plus volontiers de nourriture en se mettant au régime (59%), quand les secondes opteraient en majorité pour une absence de sexe (57%). Jusqu’à 50 ans, on préfère faire régime que de renoncer au sexe, tandis qu’après 50 ans, le ratio s’inverse. Plus on déclare des rapports sexuels fréquents, plus on peine à imaginer sa vie sans : ainsi, seuls 26% de ceux qui déclarent faire l’amour tous les jours ou presque se priveraient plus volontiers de sexe, tandis que 62% de ceux qui font l’amour moins d’une fois par mois préfèrent imaginer se priver de sexe plutôt que de nourriture.

  • Deux-tiers des Français (66%) se disent prêts à renoncer à une soirée sexe pour profiter d’un grand restaurant, le caractère exceptionnel étant sans doute davantage attribué au fait de s’asseoir à une grande table que de s’allonger dans un lit. Ce choix est majoritaire parmi les hommes (56%) et surtout parmi les femmes (74%). Cette proportion monte également jusqu’à 71% parmi les Français de plus de 65 ans alors qu’elle descend à 58% parmi les jeunes de 25 à 34 ans. De même, elle atteint 78% parmi les personnes qui en ce moment indiquent ne pas avoir de rapport sexuel contre 59% parmi ceux qui indiquent avoir au moins un rapport sexuel par semaine.
  • Enfin, soulignons que pour 72% des Français, il est pire d’avoir un conjoint mauvais au lit qu’en cuisine (27%). Sur ce point, les femmes sont encore plus nombreuses que les hommes à estimer que le pire défaut pour un conjoint réside dans le fait de ne pas être bon au lit (78% pour 65% des hommes), sans doute parce qu’elles ont moins d’attentes à l’égard de leur conjoint(e) en matière de cuisine. Sur ce point, les personnes actuellement en couple, en dépit du plaisir qu’elles tirent du sexe, sont un peu moins nombreuses que les personnes célibataires à juger pire un conjoint mauvais au lit (69% versus 77%).

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