Les Français face à la dépendance, aujourd’hui et à l’horizon 2030 Sondage Harris Interactive pour Humanis

Les Français face à la dépendance, aujourd’hui et à l’horizon 2030

Sondage Harris Interactive pour Humanis

Enquête réalisée en ligne par l’institut Harris Interactive du 16 au 31 mai 2011. Echantillon de 2000 individus issus de l’access panel Harris Interactive, représentatifs de la population française âgée de 50 à 65 ans. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région d’habitation de l’interviewé(e).

A la demande de Humanis, Harris Interactive a interrogé un échantillon national représentatif de personnes âgées de 50 à 65 ans afin de mettre en avant leurs attentes sur la prise en charge de la perte d’autonomie liée à l’âge et d’esquisser un tableau de la solution idéale à l’horizon 2030.

 

Quels sont les principaux enseignements de cette étude ?

  1. Les 50-65 ans estiment qu’aujourd’hui on peut vivre en France en toute autonomie jusqu’à 80 ans. Et en 2030, ils estiment que cet âge moyen s’établira à 83 ans, soit un gain d’espérance de vie autonome de 4 ans sur 20 ans. Par rapport à leurs aînés, ils ont le sentiment que les modes de communication, l’adaptation des lieux de vie ou encore la médecine et l’accès aux loisirs leur permettront de mieux vieillir.
  2. Les ¾ des personnes interrogées ont déjà été confrontées à une situation de dépendance, souvent celle d’un proche.
  3. Pour les 50-65 ans, la dépendance se traduit physiquement (difficultés à se déplacer, pertes d’équilibre, difficultés à s’occuper de son hygiène ou de celle de son logement…) mais aussi psychiquement (perte de mémoire, sentiment de solitude…), les deux dimensions étant pour partie liées.
  4. Afin de prévenir aux mieux ces manifestations de la dépendance et conserver au maximum son indépendance -ce qui constitue le critère le plus important pour les 50-65 ans avant même l’accès aux soins- ces derniers accordent de l’importance à la prévention et mettent en œuvre un certain nombre de gestes ou d’actions pour retarder l’âge de la perte d’autonomie, au premier ordre desquels l’adoption d’une bonne hygiène de vie (alimentation, sport, exercices de mémoire…).
  5. Une fois établis les principaux critères nécessaires au confort d’une personne âgée dépendante (conservation au maximum de l’indépendance, accès au soin mais aussi maintien des relations sociales et des loisirs), les interviewés ne privilégient pas à tout prix le maintien à domicile mais désignent les résidences seniors comme la meilleure solution de prise en charge des personnes âgées dépendantes. Toutefois, des conditions sont posées à cette préférence : l’existence d’un personnel qualifié et accueillant, et une prise en charge humaine et adaptée. C’est en effet ce qu’ils souhaitent le plus, avant même un développement de la médicalisation ou une prise en charge plus importante par les familles.
  6. A travers leurs réponses à cette enquête, les 50-65 ans dessinent, dans l’idéal, une société de demain où la prise en charge des personnes âgées dépendantes se ferait :
    1. soit à domicile avec l’aide des collectivités et des associations, et grâce à un recours accru aux nouvelles technologies,
    2. soit au sein de résidences seniors accueillantes, le financement étant pris en charge par l’Etat, et non par les assurances privées.

 

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