Enquête réalisée en ligne du 12 au 15 novembre 2021. Échantillon de 1 584 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
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Que retenir de cette étude ?
Une praticité identifiée de la voiture d’occasion
- L’achat d’une voiture est un événement important pour les Français où stress et excitation se trouvent souvent mêlés… Avec quelques disparités entre les voitures neuves et les voitures d’occasion. En effet, si les deux tiers des Français déclarent qu’acheter une voiture neuve est avant tout un moment de plaisir où ils ressentent de l’excitation (66%), c’est un peu moins vrai lorsque les Français envisagent l’achat d’une voiture d’occasion : 41% estiment ressentir en premier de l’excitation, mais pour près de la moitié, le stress domine légèrement (52%). D’emblée, les Français amènent l’idée que l’acquisition d’une voiture d’occasion peut être plus compliquée que l’achat d’une voiture neuve (75%, un constat partagé, quoiqu’un peu minoré, par ceux qui ont déjà fait l’acquisition de ce type de véhicule).
- Malgré cette complexité un peu plus grande, les Français et davantage encore ceux qui ont acheté comme voiture principale une voiture d’occasion, identifient plusieurs vrais atouts à se tourner vers l’occasion. Elle est largement considérée comme un bon moyen de faire des économies (81% des Français et 90% parmi ceux qui ont acheté comme voiture principale une voiture d’occasion) et apparait comme un choix plus responsable pour l’environnement que l’achat d’un véhicule neuf (64% des Français et 70% parmi ceux qui ont acheté comme voiture principale une voiture d’occasion).
Pour acheter une voiture d’occasion, les Français se tourneraient avant tout vers des professionnels du secteur
- L’achat d’une voiture d’occasion apparaissant plus complexe, les Français se montrent en quête de réassurance. En effet, pour faire l’acquisition d’un véhicule d’occasion, ils se tourneraient en priorité vers les garages physiques, que ce soient des garages affiliés à des grandes marques de voiture (85%) ou des garages privés généralistes (77%) et/ou vers des sites concessionnaires, en particulier des concessionnaires associés à de grandes marques de voitures (80%). Ces solutions sont bien davantage envisagées que les sites ou plateformes qui mettent en relation des particuliers entre eux (des sites/plateformes généralistes de vente directe entre particuliers (54%) ou directes entre particuliers spécialisés dans l’automobile (52%)). Notons que dans l’ensemble, il existe peu de différences de perception entre l’ensemble des Français et ceux qui ont effectivement l’intention d’acheter une voiture au cours des prochains mois, qui se montrent légèrement plus ouverts aux différents acteurs ou solutions proposés.
- De façon générale, les Français expriment davantage de craintes pour l’achat d’une voiture d’occasion auprès d’un particulier qu’auprès d’un site ou d’un concessionnaire spécialisés. Mais, quoique dans des proportions différentes, les principales préoccupations restent les mêmes, en effet, les Français cristallisent avant tout une peur de découvrir des vices cachés après l’achat que ce soit auprès d’un particulier (64%) ou auprès d’un professionnel (48%).
Les Français identifient différents risques à l’achat d’une voiture d’occasion et expriment un besoin net de réassurance
- Les Français se montrent relativement intransigeants sur les questions de qualité et de transparence à l’égard des annonces concernant les voitures d’occasion. En effet, un écart entre ce qui leur a été annoncé et la réalité de l’existant leur ferait systématiquement renoncer à leur achat, surtout s’il s’agit de bruits inhabituels (88%), de voyants qui s’allument sans raison apparente (86%), de défauts à l’usage de certains éléments électriques (86%) ou un écart de kilométrages (84%). Notons que la présence de l’un de ces défauts non mentionnés au départ et aperçus seulement au premier contact avec la voiture semble davantage impacter le choix des Français les plus âgés qui renonceraient plus systématiquement à leur achat si l’un de ces défauts étaient présents.
- Si les Français identifient différents facteurs qui les feraient renoncer à l’acquisition d’un véhicule d’occasion, ils redoutent aussi l’apparition d’éléments après l’achat de celui-ci. En effet, les Français redoutent particulièrement l’apparition de vices cachés dans les voitures d’occasion, et plus que tout les dysfonctionnements techniques non visibles lors de l’achat (54%), les dysfonctionnements électroniques (50%), les défauts invisibles pouvant nuire à la sécurité de la voiture (48%) ou enfin tout dysfonctionnement qui réduirait la durée de vie de la voiture (46%).
- Par conséquent, dans le cadre de l’achat d’une voiture d’occasion, les Français apparaissent en attente de réassurance et mettent en avant différents éléments qui pourraient contribuer à la consolider comme une garantie (89%), un document permettant de retracer l’historique de vie du véhicule (89%) ou encore la possibilité d’impliquer le vendeur en cas de découvertes de vices cachés (86%). Notons qu’assez nettement, les Français les plus âgés se montrent plus intéressés que la moyenne par ces différentes garanties.
Des propriétaires de voiture aux petits soins
- Pour décrire leur relation avec leur voiture actuelle, de nombreux Français décrivent un attachement au premier regard (41%), quoiqu’ils soient plus nombreux à mentionner un choix de raison, dont ils sont aujourd’hui satisfaits (46%). Une large proportion d’entre eux tend à décrire une relation fusionnelle avec sa voiture. En effet, 8 possesseurs d’une voiture sur 10 s’y sentent attachés (80%) et estiment que c’est un espace où ils se sentent bien (92%) et dont ils prennent soin (à l’intérieur, 82%, comme à l’extérieur, 80%). A tel point que près de la moitié va même jusqu’à parler de temps en temps à son véhicule (44%). Notons que cette affection se manifeste que la voiture ait été achetée neuve ou d’occasion, sans impact réel sur le sentiment d’appropriation de son véhicule.
- Enfin, pour les Français en couple, si faire une rayure sur la voiture de son foyer ou de son conjoint est en soi une source de stress (61%), près d’un tiers redoutent moins la rayure elle-même que le fait de devoir l’annoncer à leur conjoint (35%)…
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