Paris, le 22 décembre 2014 – Annoncés comme palliatifs à la crise économique et comme leviers de croissance, les pratiques collaboratives (l’achat groupé, le covoiturage, la revente de biens,…) séduisent de plus en plus les Français. Et ce sont plus particulièrement les services d’entraide entre particuliers, opérés hors des circuits professionnels et souvent à leur place, qui s’inscrivent de plus en plus dans les pratiques quotidiennes des Français.
Afin de quantifier le phénomène et mieux comprendre les motivations des Français qui participent à cette nouvelle économie, Harris Interactive a réalisé une étude auprès de 1 000 Français. Seize services ont été passés au crible couvrant des secteurs variés, allant du bricolage à la location de biens personnels, du baby-sitting aux soins des chiens ou chats, du dépannage informatique aux soins esthétiques. Les résultats montrent que ces pratiques sont à la fois poussées par une pénurie d’offres dans le circuit professionnel mais également par des avantages bien compris !
La moitié des Français participent à cette nouvelle économie !
36% des Français ont déjà fait appel aux services d’un particulier, que ce service ait été opéré à titre onéreux ou non. Et 29% des Français ont déjà proposé leur service en tant que particulier à un autre particulier. Au total, la moitié des Français a déjà proposé ou fait appel à au moins un service d’entraide entre particuliers.
Des intérêts bien compris pour l’échange de service !
Ces pratiques sont d’abord poussées par une pénurie d’offres dans le circuit professionnel : 8 Français sur 10 soulignent la difficulté à trouver le bon professionnel pour des petites prestations et se replient vers les prestations entre particuliers.
Les avantages de ces échanges entre particuliers sont bien perçus par les Français et surtout par leur porte- monnaie ! En effet, plus de 8 Français sur 10 considèrent les prestations entre particuliers comme étant « moins chères que celles des circuits traditionnels ».
Cependant, l’étude met également en lumière les blocages d’ordre éthique et légaux qui freinent les pratiques collaboratives : près de 8 Français sur 10 estiment que « c’est compliqué si on veut faire ça honnêtement » et plus de 8 sur 10 « qu’il y a un risque que cet argent ne soit jamais déclaré ». De même, l’absence de garantie et de recours clairs en cas de défaillance du service obtenu est une vraie inquiétude puisqu’une majorité des Français (67%) pensent que les prestations entre particuliers ne sont pas sécurisées.
En revanche, les échanges de services entre particuliers sont de plus en plus simples et accessibles à tous grâce aux outils d’intermédiation (sites internet et associations tels que Groupon, Airbnb, le boncoin.fr, les AMAP,…) de plus en plus populaires auprès des Français. Y participer c’est les adopter ! En effet, l’étude montre que les Français s’approprient de plus en plus ces pratiques collaboratives, perçues comme « simples » à mettre en place par 75% d’entre eux, et surtout par ceux y participant activement.