Enquête réalisée par Toluna Harris Interactive en ligne du 22 au 24 août 2023. Échantillon de 1 002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Paris, le 7 septembre,
À la demande de l’Autorité Nationale des Jeux, Toluna Harris Interactive a interrogé un échantillon de 1 002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, en amont de la Coupe du Monde de rugby qui aura lieu en septembre et octobre 2023 en France. Cette étude s’inscrit dans la volonté de l’ANJ de recueillir des données sur les intentions de paris sportifs des Français avant les grandes compétitions sportives. Ainsi, si Toluna Harris interactive avait déjà exploré les tendances à propos des paris sportifs des deux dernières coupes du monde de football et du dernier Euro, c’est la première fois qu’un autre sport, le rugby, est investigué dans le cadre de ce dispositif d’étude.
Téléchargez le rapport
Que retenir de cette enquête ?
- A deux semaines du début de la Coupe du monde de rugby, 3/4 des Français déclarent savoir que la compétition aura lieu en France (76%) et près de la moitié expriment l’intention de la suivre (47%). Un niveau d’attente en ligne avec ceux mesurés avant la Coupe du Monde de football en 2018 et le dernier Euro et même supérieur à celui enregistré en amont de la dernière Coupe du monde de football au Qatar, une compétition qui, rappelons-le, s’est déroulée en hiver et avait été accompagnée d’un appel au boycott par certains. Si, comme pour les dernières grandes compétitions de football, l’intérêt est plus élevé chez les hommes que chez les femmes, les Français déclarant avoir l’intention de suivre cette Coupe du monde de rugby sont en revanche en moyenne plus âgés. De plus, l’observation des évocations spontanées des Français vis-à-vis de l’évènement confirment cette attente, puisque ce sont essentiellement des qualificatifs positifs qui sont exprimés : fête, joie, spectacle…
- Un peu moins de la moitié des personnes qui comptent suivre la Coupe du monde envisagent de faire des paris avec leurs proches mais ils sont cependant un quart à avoir l’intention de parier de l’argent sur les résultats des matchs (25%), un niveau un peu plus bas que les dernières compétitions de football. Cette pratique est davantage anticipée au sein des classes d’âges intermédiaires (25-34 ans : 44% ; 35-49 ans : 39%). Plus précisément, les parieurs potentiels pourraient effectuer cette pratique en points de vente comme en ligne.
- Sans surprise, la quasi-totalité des parieurs potentiels envisagent de parier sur les matchs de l’équipe de France (91%), bien plus que sur les rencontres opposant d’autres équipes (67%). Les matchs à fort enjeu suscitent également l’intérêt d’une large majorité des parieurs (87%). Dans l’optique de la compétition, parmi les parieurs ayant déjà parié lors d’une précédente Coupe du monde de rugby et envisageant de parier lors de celle-ci, près de la moitié d’entre eux ont l’intention de miser une somme d’argent équivalente à celle dépensée lors de la précédente Coupe du monde de rugby (47%). Parmi les autres, un quart estiment qu’ils dépenseront plus d’argent et le dernier quart pense au contraire qu’ils parieront moins.
- Enfin, les risques d’addiction et de dépendance liés aux paris sportifs sont identifiés par plus de 8 Français sur 10 (84%), cette proportion étant équivalente auprès de ceux qui comptent parier de l’argent durant la Coupe du Monde (83%). L’identification de ces risques est d’ailleurs en hausse par rapport à la mesure effectuée avant la Coupe du monde de football l’année dernière (+11 points). Par ailleurs, si moins de la moitié de la population voient les paris sportifs comme une façon de rendre les matchs plus excitants (45%) ou un moyen de gagner de l’argent (39%), ces niveaux sont bien plus élevés auprès des parieurs potentiels (respectivement 91% et 74%).
Téléchargez le rapport