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Les Français et la dépollution du diesel

Enquête Harris Interactive pour un Groupement d’équipementiers automobiles internationaux, membres de la FIEV, incluant Delphi, Honeywell et les groupes fournisseurs de catalyseurs membres de la fédération IPA

Enquête réalisée en ligne du 25 au 27 octobre 2016. Echantillon de 1007 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région d’habitation de l’interviewé(e).

Après « le scandale du diesel » qui a touché récemment l’industrie automobile, la question de la pollution au CO², aux oxydes d’azote (NOx) et aux particules des moteurs diesel se pose avec une acuité encore plus forte pour de nombreux acteurs : équipementiers et constructeurs, acheteurs de véhicules, instances gouvernementales, etc. Dans ce contexte, un groupement d’équipementiers automobiles internationaux a demandé à Harris Interactive de réaliser une enquête d’opinion afin de cerner le niveau d’information des Français sur cette question, de mesurer leur confiance dans les équipementiers en matière de technologies de dépollution ainsi que leur propension à les prendre en compte lors de l’achat d’un véhicule.

Que retenir de cette enquête ?

  • Spontanément, le diesel suscite des commentaires évoquant très fréquemment la pollution, signe des marques laissées par le récent scandale dans les perceptions.

 

  • Si 55% des Français se sentent bien informés sur le diesel en général, ils sont une minorité à se déclarer bien éclairés sur les technologies de dépollution des moteurs diesel (45%) ou sur les raisons du coût supérieur de production d’un véhicule diesel par rapport à un véhicule essence (42%).

 

  • 61% aimeraient par conséquence disposer de plus amples informations sur les technologies de dépollution des moteurs diesel, 85% estimant en outre qu’il est nécessaire de les développer.

 

  • La confiance à l’encontre des équipementiers pour proposer des technologies efficaces est majoritaire mais limitée (56%, dont 11% tout à fait confiance). Un Français sur deux se dit en outre prêt à payer plus cher un véhicule équipé d’une telle technologie, les jeunes et les personnes susceptibles d’acquérir prochainement un diesel apparaissant plus volontaires que la moyenne.
  • Le diesel est largement associé à la pollution dans les représentationsInvités à indiquer ce que le diesel leur évoque spontanément, les Français mentionnent très largement la pollution et les particules fines. Cette dimension prend le pas sur le caractère économique du diesel ou sur ses avantages supposés en matière de consommation et d’entretien. Ces évocations donnent à voir les marques importantes laissées par les récents débats sur le diesel, certains répondants citant d’ailleurs directement le « scandale Volkswagen ».

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  • L’information sur le diesel fait parfois défaut aux yeux des Français, notamment en ce qui concerne les technologies de dépollutionDe manière générale, une courte majorité de Français s’estime bien informée sur le diesel (55%, dont 9% très bien informés). 45% font toutefois part de leur sentiment d’être plutôt mal (39%) ou très mal (6%) informés, ce sentiment étant un peu plus répandu parmi les femmes (52% mal informées) et les membres des catégories populaires (51%).
    Harris-Interactive-depollution-diesel-Taddeo (5)Plus précisément, si 60% ont le sentiment d’être bien informés sur les avantages et inconvénients d’un véhicule diesel, ils ne sont plus que 50% à avoir cette impression lorsqu’il s’agit des émissions d’un moteur diesel, 45% lorsqu’il est question des technologies de dépollution,  43% en matière de fiscalité associée au diesel et enfin 42% sur les raisons du coût supérieur de production d’un véhicule diesel par rapport à un véhicule essence.En outre, la proportion de Français se déclarant « très bien informés » sur ces différents points est toujours inférieure à 15%. L’information sur l’ensemble de ces questions apparaît donc perfectible, particulièrement auprès des femmes et des membres des catégories populaires.
  • Les Français estiment qu’il faut développer les technologies de dépollution des moteurs diesel et aimeraient disposer de plus d’informations sur le sujet

    Par conséquent, 61% des Français indiquent qu’ils aimeraient recevoir plus d’informations sur les technologies de dépollution des moteurs diesel, cette proportion atteignant même 71% parmi les possesseurs de véhicules diesel et 79% parmi les répondants âgés de 18 à 24 ans. 17% aimeraient recevoir beaucoup plus d’informations à ce sujet, pour 44% un peu plus.

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    85% considèrent d’ailleurs qu’il faut développer ces technologies de dépollution,

    contre 14% de l’avis opposé. Si les possesseurs d’un véhicule diesel en sont les plus convaincus (89%), cet avis est aussi largement partagé par ceux ayant un véhicule essence (82%) et ceux n’ayant pas de véhicule (79%).

  • Si leur confiance envers les équipementiers apparaît fragile, 50% des Français déclarent qu’ils seraient prêts à payer plus cher un véhicule diesel équipé d’une technologie efficace de dépollution
    Estimant nécessaire de développer ces technologies, les Français affichent une confiance limitée envers les équipementiers : en effet, 56% déclarent leur faire confiance pour développer des technologies efficaces de dépollution des moteurs diesel dans les prochaines années, contre 43% qui ne leur font pas confiance. Cette défiance est plus importante encore parmi les personnes se sentant aujourd’hui mal informées sur ces technologies (49%).

    Un Français sur deux déclare qu’il serait prêt à payer plus cher à l’achat un véhicule diesel équipé d’une telle technologie efficace, dont 18% entre 500 et 1000€ plus cher et 32% entre 300 et 500€ plus cher.

    Les plus susceptibles d’accepter cette dépense supplémentaire sont les jeunes de 18 à 24 ans (64%) et de 25 à 34 ans (57%), ainsi que les personnes qui envisagent à l’avenir d’acquérir un véhicule diesel (61%) et celles roulant plus de 30 000 kilomètres par an (62%). Rappelons qu’il s’agit uniquement de données déclaratives et qu’il peut exister un pas entre la déclaration d’intention et la réalité des pratiques. Reste qu’une partie des Français s’affiche prête à participer significativement à un effort budgétaire pour réduire la pollution des moteurs diesel.

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