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Les Français et Dieu Sondage Harris Interactive pour Alpha, Haut et Court et Le Parisien

Les Français et Dieu

Sondage Harris Interactive pour Alpha, Haut et Court et Le Parisien

 

Paris — le 7 février 2011 – A la demande de l’association Parcours Alpha, de la société de production et de distribution Haut et Courtet du Parisien, Harris Interactive a interrogé les Français sur leur croyance en Dieu, les questions qu’ils pouvaient avoir à cet égard, et leur propension à en parler. Il apparaît que Dieu ne constitue pas un sujet tabou dans la société française mais un sujet d’interrogations pour un Français sur cinq. Cette même proportion de Français affirme qu’il est difficile de parler de Dieu.

 

La croyance en Dieu : près d’un tiers des Français n’a pas de certitude à ce sujet

Interrogés sur leur croyance en Dieu, les Français se divisent en trois tiers : 36% déclarent croire en Dieu, une proportion quasi-similaire (34%) ne pas y croire, et 30% ne se montrent pas affirmatifs sur cette question : 22% ne savent pas s’ils croient en Dieu mais se posent la question tandis que 8% ne font pas de l’existence de Dieu un sujet d’interrogation.

Notons que 48% des catholiques répondent qu’ils sont « certains de croire en Dieu ». De fortes disparités se font jour entre les catholiques pratiquants réguliers (98%), les catholiques pratiquants occasionnels (50%) et les non pratiquants (25%). Pour ces deux dernières catégories, respectivement 30% et 27% ne peuvent affirmer croire en Dieu mais se posent la question.

 

Le fait de croire en Dieu contribue à donner du sens à l’existence d’une majorité de catholiques

Toutes les catégories de population n’accordent pas la même importance au fait de croire en Dieu. Si 45% des Français (15% tout à fait et 30% plutôt) estiment que croire en Dieu contribue à donner du sens à la vie, c’est le cas de 57% des catholiques (18% tout à fait et 39% plutôt), et même de la totalité des pratiquants réguliers (72% tout à fait et 28% plutôt) de 61% des pratiquants occasionnels (15% tout à fait et 46% plutôt). Ainsi, chez les pratiquants réguliers, c’est l’élément qui est le plus considéré comme contribuant à donner du sens à la vie devant, par exemple, le fait d’avoir des enfants (96%), de trouver l’amour (92%), l’épanouissement dans le travail (89%) ou encore l’engagement associatif (86%).

Auprès de l’ensemble des Français, ce sont les éléments ayant trait à la vie personnelle qui sont considérés comme les plus structurants, comme « trouver l’amour » (92% estiment que cela donnent du sens à la vie, 51% tout à fait) et « avoir des enfants » (87% et 54%), devant le fait de s’épanouir dans son travail (87% et 31%) ou de s’engager dans une association caritative ou une ONG (62% et 11%). Le fait de croire en Dieu arrive donc en dernière position (45% et 15%), les personnes âgées de 50 ans et plus (52%) étant une majorité à estimer que cela contribue à donner du sens à l’existence.

 

Dieu : un sujet d’interrogation et de discussion

Se pose-t-on des questions sur Dieu ? Premier constat : seuls 21% des Français déclarent ne jamais se poser de questions sur Dieu. Second constat : 21% des Français estiment qu’il s’agit d’un sujet difficile à aborder. Notons que le fait d’être catholique ne rend pas nécessairement plus facile le fait de parler de Dieu. En effet, si cela est vrai pour les pratiquants réguliers (71% disent que c’est facile), les pratiquants occasionnels sont 29% à déclarer trouver cela difficile. En outre, 38% de ceux qui disent ne pas savoir si Dieu existe mais se posant des questions jugent que c’est un sujet dont il est difficile de parler.

Pour 44% des personnes qui trouvent cela difficile d’en parler, cela tient avant tout au fait qu’il s’agit d’un sujet trop intime. En revanche, 50% ne savent pas comment (28%) ou avec qui (26%) en parler. Et seuls 11% ont peur d’être jugés, ce qui tend également à prouver que Dieu ne constitue pas un sujet « tabou », mais que les freins à l’échange reposent essentiellement sur une difficulté à trouver le contexte et la manière d’aborder ce sujet.

Enfin, 62% des personnes qui se posent des questions sur Dieu aimeraient pouvoir en discuter avec quelqu’un (contre 38% qui considèrent que c’est une réflexion personnelle). Dans l’optique d’une discussion sur Dieu, les Français souhaiteraient avant tout échanger avec leurs amis (31%) et les membres de leurs familles (27%) avant les représentants religieux (19%). 16% aimeraient également en discuter avec des personnes qu’elles ne connaissent pas mais qui se posent aussi des questions similaires (27% parmi les 18-24 ans) et seuls 3% avec des collègues.

 

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