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Les étudiants se sentent-ils bien préparés à intégrer le marché du travail? – Indeed

Un sondage Harris Interactive pour Indeed

Enquête réalisée en ligne du 11 au 23 mai 2018. Échantillon de 1 000 personnes, représentatif des étudiants dans l’enseignement supérieur en France, âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, type de cursus et catégorie socioprofessionnelle des parents.

 
À l’occasion de l’inauguration du programme Indeed Job Academy, le 7 juin 2018, Harris Interactive a interrogé un échantillon représentatif d’étudiants français. Pour mieux cerner la façon dont les étudiants se projettent dans le marché du travail, ils étaient d’abord amenés à se prononcer sur leur orientation : en sont-ils satisfaits ? Qui ont été les principaux prescripteurs et quels ont été les critères ayant guidé leurs choix ? Dans un second temps, les étudiants étaient invités à se projeter vers leur future insertion dans l’emploi, afin de comprendre avec quel état d’esprit ils abordent cette échéance, et comment ils envisagent leur entrée dans le monde professionnel.

 
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Quels en sont les principaux enseignements ?
 

Les parents sont les prescripteurs les plus influents au moment de l’orientation des étudiants
  • Que ce soit pour leur orientation au lycée ou pour leur choix de filière dans l’enseignement supérieur, les étudiants estiment avoir été surtout influencés par la génération précédente : les parents constituent l’influence la plus forte, à la fois au lycée (74%) et dans le supérieur (64%). Dans une moindre mesure, les enseignants figurent aussi parmi les acteurs les plus influents (51% au lycée, 38% dans le supérieur). Au-delà du bac, les avis des autres membres de la famille (37%) pèsent toutefois presque autant que ceux des enseignants. En revanche, les conseillers d’orientation ne sont jugés influents que par 2 étudiants sur 10.
  • Influencés ou non dans leur orientation, ont-ils le sentiment d’avoir fait le bon choix ? Rétrospectivement, 26% des étudiants expriment des regrets quant à la filière qu’ils ont choisie dans l’enseignement supérieur. Peut-on pour autant affirmer que les trois quarts des étudiants sont pleinement satisfaits de leur orientation ? Sans doute pas, car les étudiants peuvent éprouver des difficultés à apprécier la réussite de leur orientation alors qu’ils sont encore en train de mener leurs études : avant d’entrer sur le marché du travail, ils disposent souvent de peu de points de repère. Dans le détail, les étudiants actuels en Université ou IUT expriment déjà davantage de regrets que la moyenne (30%, contre 26% en moyenne). Au contraire, les jeunes fréquentant actuellement des écoles d’ingénieurs ou de commerce se montrent plus satisfaits de leur orientation que la moyenne des étudiants (83%, contre 74% en moyenne).
Les étudiants sont traversés par des sentiments mitigés lorsqu’ils pensent à leur future entrée sur le marché du travail
  • Invités à partager sur leur ressenti concernant leur future entrée sur le marché du travail, les étudiants expriment un état d’esprit mitigé. La plupart d’entre eux se sentent certes enthousiastes (75%) et capables de devenir opérationnels rapidement (77%). Mais cette confiance apparente fait visiblement l’objet d’une faible certitude : dans le même temps, 63% se déclarent inquiets. Une inquiétude encore plus prononcée chez les femmes (71%), chez les titulaires d’un Bac général L (73%) ou ES (72%), ou encore chez ceux qui fréquentent aujourd’hui une université (70%). Plus largement, d’autres doutes sont partagés par un étudiant sur deux : ainsi, seuls 50% se sentent suffisamment informés sur le fonctionnement du marché du travail, quand 49% affirment également se sentir perdus dans la masse des futurs demandeurs d’emploi. Une difficulté à sortir du lot que ressentent davantage les étudiants en université (56%) que ceux en écoles d’ingénieurs ou de commerce (35%).
  • Une majorité d’étudiants imagine que leur motivation sera le critère d’embauche le plus déterminant aux yeux de futurs employeurs (62% l’imaginent comme tout à fait prioritaire), devant leur expérience professionnelle (53%) et l’orthographe de leur candidature (49%). Un relatif consensus apparaît pour désigner ces 3 critères comme les plus déterminants, mais les suivants font l’objet de davantage de débat. Des dimensions liées à une certaine ouverture sur le monde sont jugées tout à fait prioritaires par un étudiant sur trois : la diversité des expériences de vie (34%) et le niveau en langues étrangères (32%). Ces critères sont jugés particulièrement prioritaires par les étudiants en écoles d’ingénieurs ou de commerce. En revanche, le prestige de la filière choisie n’apparaît pas, aux yeux des étudiants, comme l’élément le plus déterminant pour les employeurs : 25% le qualifient de « tout à fait prioritaire ».
  • Quand ils se projettent vers leur entrée sur le marché du travail, les étudiants imaginent qu’ils seront à la recherche d’une indépendance financière (90%) ainsi que d’une expérience les rendant plus attractifs sur le marché du travail (88%). Les femmes et les étudiants en écoles de commerce affichent d’ailleurs une volonté plus prononcée de gagner de l’argent pour devenir indépendant(e)s financièrement. À l’heure actuelle, une majorité d’étudiants est capable de se projeter dans l’entrepreneuriat : au moment de leur premier emploi, 61% pensent qu’ils chercheront à acquérir de l’expérience et des contacts pour pouvoir ensuite créer leur propre entreprise.
Pour leur travail de demain, les étudiants d’aujourd’hui sont à la recherche d’une activité épanouissante, bien rémunérée mais aussi utile pour la collectivité
  • En décrivant avec leurs propres mots ce que serait l’emploi idéal selon eux, les étudiants sont nombreux à citer « l’épanouissement » personnel au travail ainsi que le « salaire » comme conditions essentielles.
  • Plus précisément, les étudiants anticipent que lorsqu’ils seront à la recherche de leur premier emploi, ils accorderont une priorité particulièrement élevée au sentiment de se rendre utile, de faire avancer la société dans le bon sens : cela serait « tout à fait prioritaire » pour 47% d’entre eux. D’autres critères sont aussi jugés fortement prioritaires par plus de 4 étudiants sur 10. Outre le salaire (44%), les étudiants accordent toujours une importance élevée à certains éléments indissociables du salariat, tels que le type de contrat qui leur sera proposé (46%) ou les possibilités d’évolution (42%). Dans le même temps, 41% jugent prioritaire de disposer d’une certaine autonomie dans le travail, quand une même proportion (41%) considèrera en priorité le secteur d’activité. Les étudiants en écoles paramédicales ou sociales accordent un niveau de priorité particulièrement élevé au sentiment de se rendre utile (58%) et à la localisation de leur futur emploi : 54% la considèrent comme un critère tout à fait prioritaire, contre 37% en moyenne.

 

 
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