Enquête réalisée en ligne du 1er au 8 juin 2017. Échantillon de 600 personnes représentatif des étudiants post-bac en France. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, cursus scolaire et catégorie socioprofessionnelle du parent référent de l’interviewé(e). Les comparatifs auprès du grand public sont issus d’une enquête réalisée en ligne du 6 au 8 juin 2017. Échantillon de 1 016 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
À la demande d’Allo Resto, Harris Interactive a interrogé un échantillon représentatif d’étudiants français sur leur alimentation : il s’agissait ainsi de comprendre leurs pratiques alimentaires actuelles, d’identifier ce qu’ils espèrent changer dans leur alimentation à l’avenir et de faire émerger les leviers qui pourraient leur permettre de manger de façon plus équilibrée, notamment pendant leurs périodes d’examens et de partiels.
Quels sont les principaux enseignements de cette enquête ?
- 78% des étudiants estiment que leur alimentation actuelle est de « bonne qualité », soit un peu moins que la moyenne de la population française (84%). Une nette majorité d’étudiants déclare d’ailleurs faire attention à la diversité de leur alimentation (73%) et à la quantité de produits qu’ils consomment (69%), même si ces deux dimensions restent moins essentielles que le goût des produits (92%) et leur prix (89%).
- Pourtant, lorsqu’on les interroge concrètement sur leurs pratiques alimentaires, les étudiants reconnaissent des entorses régulières par rapport à un modèle alimentaire idéal : ainsi, 28% des étudiants déclarent sauter plusieurs repas par semaine – une pratique qui concerne même 41% de ceux résidant en logement étudiant. Si la norme reste le fait de se préparer à manger chez soi (86% le font au moins plusieurs fois par semaine), d’autres modes d’alimentations restent néanmoins largement pratiqués, comme les repas dans une cantine/self (34%) ou la consommation de plats préparés (29%).
- Dans l’idéal, la plupart des étudiants affirment qu’ils souhaiteraient consommer davantage de fruits (71%) et de légumes (66%) qu’ils ne le font aujourd’hui. Notons toutefois que les freins à la consommation varient : les étudiants souhaitant consommer davantage de fruits regrettent avant tout que ceux-ci se conservent mal (42%) et qu’ils coûtent trop cher (26%), tandis que ceux qui aimeraient manger davantage de légumes invoquent principalement le manque de temps pour les préparer (39%). Plus d’un étudiant sur deux affirme également vouloir augmenter sa consommation de poisson (55%) ou de produits bio de façon générale (57%), mais le principal frein invoqué est à chaque fois le prix. En revanche, la viande suscite des attentes mitigées : 26% souhaiteraient certes en consommer davantage (et se déclarent principalement restreints par son prix), mais 23% affirment vouloir en manger moins.
- Pendant leurs périodes de révisions et d’examens, 57% des étudiants admettent que la qualité de leur alimentation se dégrade – tout comme 56% des Français estiment qu’ils s’alimentent moins bien pendant les périodes de stress. Plus précisément, plus de 6 étudiants sur 10 reconnaissent que pendant ces périodes exigeantes, il leur arrive « parfois » voire « souvent » de grignoter en dehors des repas (89%), de prendre des repas très peu équilibrés en fonction de ce qui reste chez eux (85%), de renoncer à se préparer un repas (74%) ou à faire des courses (65%), voire de simplement sauter un repas (64%). À chaque fois, ces « mauvaises pratiques » sont sensiblement plus répandues parmi les étudiants en période de révisions/partiels qu’elles ne le sont parmi la moyenne des Français lors de périodes de stress, professionnel notamment.
- En conséquence, 8 étudiants sur 10 (78%) aspirent à s’alimenter de façon plus équilibrée pendant leurs périodes de révisions ou examens. Les deux tiers d’entre eux se déclarent donc intéressés par diverses pistes susceptibles de les aider à améliorer leur alimentation : livraison de primeurs frais à domicile (68%), achat en magasin de produits préparés pour composer des menus équilibrés (68%), achat de repas équilibrés à emporter (67%), livraison à domicile de repas équilibrés déjà préparés (60%) ou encore consultation de menus équilibrés composés par un nutritionniste (60%).
Le rapport