« 57% des télétravailleurs ont un ressenti positif à l’idée de revenir travailler sur site contre 43% qui se montrent indifférents ou négatifs. Le ressenti est même plus tiède pour ceux étant/ayant été en full télétravail (53% positifs / 47% indifférents ou négatifs) »
En positif, les télétravailleurs et les décideurs s’accordent sur le fait que la période a été bénéfique pour les salariés en matière d’autonomie et d’organisation du travail.
En négatif, la séparation entre les sphères professionnelle et privée et les difficultés à communiquer et à résoudre les problèmes fédèrent également les deux publics. Ils s’accordent aussi sur la charge de travail des salariés, jugée plus élevée pendant la crise qu’avant la crise (par 43% des salariés), notamment par ceux en full télétravail (54%) et par les décideurs (65%).
Selon les télétravailleurs, les entreprises ont été au rendez-vous durant la période quant à l’accompagnement des salariés (82% des travailleurs ont été satisfaits, 75% de ceux étant restés sur leur site de travail). Près de 4 décideurs sur 10 estiment toutefois que leur entreprise aurait pu en faire davantage.
Les salariés sont également satisfaits de l‘accompagnement de leur manager pendant la période, même si les collaborateurs sur site se montrent plus réservés, notamment sur le partage d’informations. Les relations pendant la période ont été jugées très bonnes entre pairs, plutôt bonnes avec le manager et les services supports, moyennes avec la RH et la Direction de l’entreprise.
Que ce soient les télétravailleurs ou les salariés qui ont été sur site pendant la période, tous souhaitent davantage de communication interne dans un contexte de télétravail fréquent et durable et le maintien du lien social.
Pour les décideurs, c’est avant tout à la Direction de l’entreprise de prendre la parole alors que les salariés privilégient plutôt les communicants internes.
“Nous observons de nouveaux comportements de travail qui nous éclairent sur les tendances de demain en entreprise : les télétravailleurs actuels souhaitent, en moyenne, conserver un rythme hybride avec le maintien de 2 jours minimum de télétravail par semaine ». Delphine Martelli – Banégas, Directrice du département Corporate Harris Interactive.
« Désormais, les entreprises doivent passer du télétravail subi au télétravail choisi. La période a très fortement accéléré les besoins en matière de communication et notamment vis-à-vis des collaborateurs. Des moments réguliers ensemble au bureau sont clefs pour développer l’intelligence collective… vitale pour réussir dans les mois et années à venir. » Mathieu Gabai, Président de l’agence Epoka.
Regarder la présentation des grands enseignements de l’étude avec Delphine Martelli-Banégas et Mathieu Gabai