Le regard des Françaises sur le féminisme aujourd’hui et sur les campagnes d’ «Osez le féminisme !», notamment celle portant sur « Mademoiselle, la case en trop »
Sondage Harris Interactive pour Grazia
Enquête réalisée en ligne du 30 septembre au 3 octobre 2011. Échantillon de 744 femmes issues de l’access panel Harris Interactive, représentatives des femmes françaises âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewée.
Paris, le 7 octobre 2011 – A la demande de Grazia, Harris Interactive a interrogé un échantillon représentatif de femmes françaises afin de connaître leur regard sur la place du féminisme aujourd’hui dans la société française, ainsi que leur sentiment sur différentes campagnes de communication menées par l’association « Osez le féminisme ! », notamment celle portant sur « Mademoiselle, la case en trop ».
Que retenir de cette enquête ?
- Un peu plus de la moitié des Françaises (55%) se définissent elles-mêmes comme féministes (mais seulement 7% tout à fait féministes), et huit femmes sur dix (79%) estiment que l’existence de mouvements et associations féministes est utile aujourd’hui dans la société française. Parmi ces associations féministes, un quart des Françaises (26%) affirme avoir au moins entendu parler de l’association « Osez le féminisme ! ».

- Interrogées sur différentes campagnes de communication menées par « Osez le féminisme ! », les Françaises jugent de façon plutôt positive la campagne « Ils se lâchent, les femmes trinquent », traitant, dans le contexte de l’affaire DSK, des violences faites aux femmes. En revanche, elles portent un regard plus critique sur deux autres campagnes : « Osez le clito ! », une campagne qui vise à promouvoir l’égalité hommes/femmes dans les relations sexuelles en revalorisant l’organe du plaisir féminin ; et « Mademoiselle, la case en trop », campagne dénonçant l’usage du terme « mademoiselle » dans les formulaires administratifs, celui-ci n’ayant pas d’équivalent masculin. Moins de la moitié des Françaises estime qu’il était nécessaire de mener ces campagnes aujourd’hui en France et moins d’un tiers se sent concerné par ces axes de communication.
- Plus précisément, le regard distant porté par les Françaises sur la campagne « Mademoiselle, la case en trop » peut s’expliquer par le sentiment, majoritaire parmi les femmes, que ce terme ne pose pas réellement de problèmes : 65% des Françaises indiquent être parfois, voire souvent, appelées « Mademoiselle », mais seulement 12% d’entre elles sont dérangées par ce terme, et seules 27% déclarent souhaiter la disparition de cette mention des formulaires.
En savoir plus :