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Le regard des Français sur la situation de Carlos Ghosn

Une enquête Harris Interactive pour RTL et M6

Enquête réalisée en ligne le 13 janvier 2020. Échantillon de 1 020 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

 

Après avoir été incarcéré au Japon, Carlos Ghosn, l’ex-PDG de Renault et de Nissan, a fui pour se rendre au Liban. Comment les Français perçoivent-ils cette situation ?

 

  • Spontanément, les Français associent à Carlos Ghosn les termes « argent » et « justice ». Mais au-delà de cette approche factuelle, ils évoquent également des termes péjoratifs comme « escroc », « profiteur », « voleur » et dans une moindre mesure « voyou » ;

 

  • Dans le détail, près de 3 Français sur 4 déclarent avoir une mauvaise opinion de Carlos Ghosn (dont 34% de « très mauvaise opinion »). Notons que les électeurs de Jean-Luc Mélenchon ou encore ceux de Benoît Hamon affirment avoir une plus mauvaise opinion que la majorité des Français (86% des électeurs du candidat de la France Insoumise et 81% chez ceux de celui du Parti socialiste) ;

 

  • Au-delà du jugement qu’ils portent sur l’homme, les Français ont été appelés à évoquer leur perception de sa fuite du Japon. Une courte majorité d’entre eux se disent surpris (58%), voir scandalisés (50%). 48% affirment avoir été amusés par l’évènement et seulement 37% ont admiré le geste de l’ancien grand patron. Enfin, pour 56% des Français, cette fuite est le reflet d’une situation d’iniquité face à la justice estimant que « les riches peuvent fuir la justice » ;

 

  • Enfin, concernant la compréhension des raisons de sa fuite, les Français se montrent partagés. Une faible majorité déclare ne pas comprendre ses raisons (55%). Un sentiment plus fort auprès des électeurs de Benoît Hamon (62%) et davantage encore auprès de ceux de Jean-Luc Mélenchon (72%). Alors que les électeurs de François Fillon et ceux d’Emmanuel Macron déclarent pour près des deux tiers d’entre eux les comprendre (respectivement 64% et 62%, contre 45% en moyenne pour l’ensemble des Français).

 

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