Paris, le 18 mars 2014 – Dans le cadre de son festival de Géopolitique qui se déroulera du 3 au 6 avril 2014, Grenoble Ecole de Management a souhaité réaliser un sondage auprès du grand public afin d’identifier la perception qu’ont les Français de la Russie. Les Jeux Olympiques de Sotchi terminés et alors que la Russie s’illustre dans la crise ukrainienne, Harris Interactive a réalisé une enquête auprès d’un échantillon représentatif de la population française afin d’appréhender le regard porté sur ce pays.
Que retenir de cette enquête ?
- Spontanément, les mots et les idées qui viennent à l’esprit des Français lorsqu’ils pensent à la Russie font référence à la politique du pays. C’est à travers l’évocation de termes connotés plutôt négativement que transparait ce sentiment : « dictature », « corruption », « communisme », ou encore, « mafia ». Avant tout, c’est le Président « Poutine » qui est cité, faisant alors de cette référence le mot le plus mentionné. Force est de constater qu’en effet, la Russie semble souffrir d’une image négative auprès de 78% des Français.
- Soulignons que si la Russie est spontanément perçue principalement sous l’angle politique, notamment pour les Français déclarant avoir une mauvaise image du pays, c’est sa dimension culturelle, son histoire ainsi que l’attrait qu’elle suscite qui sont mis en avant par ceux déclarant en avoir une bonne image. Les Français considèrent d’ailleurs que la France devrait davantage intensifier les relations culturelles qu’elle entretient avec la Russie que ses relations économiques ou diplomatiques.
- Malgré une image plutôt négative de la Russie, près de neuf Français sur dix considèrent que ce pays a un poids politique important sur la scène internationale. Ce poids aurait augmenté au cours des dix dernières années selon une majorité de Français (56%), dont plus d’un sur deux le jugent alors aujourd’hui trop important sur la scène internationale. A l’avenir, les Français ont le sentiment que la Russie continuera de gagner en importance sur la scène internationale, mais dans une moindre mesure (45%).
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