Enquête réalisée en ligne du 25 au 29 octobre 2019. Échantillon de 1 025 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
À la demande de GEO PLC, acteur expert dans les économies d’énergie, Harris Interactive a interrogé un échantillon représentatif de la population française sur la transition écologique : quel est le degré de priorité qu’y attachent les Français ? Quels acteurs publics attendent-ils sur ce sujet ? Quelles attentes expriment-ils à l’égard de leur municipalité en particulier ?
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Quels sont les principaux enseignements de cette enquête ?
- L’impératif de transition écologique fait l’unanimité : 89% des Français estiment qu’il doit s’agit d’un enjeu prioritaire pour les pouvoirs publics. D’ailleurs, elle suscite des attentes à l’égard de multiples acteurs: certes l’État en premier lieu (91% rôle important), mais également les régions (90%), les départements (89%) et les communes (90%).
- Plus précisément, les Français estiment prioritaire que leur maire s’empare de cette transition écologique à différents niveaux dans la commune : de la valorisation des circuits courts pour l’alimentation (89%) au traitement des déchets (94%), en passant par la rénovation des bâtiments publics (91%).
- Parmi différentes infrastructures, la rénovation énergétique des hôpitaux (92%) et des écoles (89%) apparaît comme une priorité absolue dans les communes disposant de ces établissements. Les gares (74%) apparaissent également comme des rénovations prioritaires pour plus de 3 habitants concernés sur 4. Dans une moindre mesure, les piscines en particulier (76%) mais aussi les équipements sportifs et culturels de façon générale (68%) et les bâtiments administratifs (66%) sont également identifiés comme des priorités de rénovation par au moins deux habitants sur trois.
- Ce soutien à la rénovation énergétique dépasse les réticences qui pourraient s’exprimer à un niveau financier : disposant d’une connaissance probablement très partielle des leviers de financement, les Français associent la rénovation énergétique des bâtiments municipaux à une augmentation des impôts locaux à court terme (64%), même s’ils identifient un potentiel de stabilisation (39%) voire de réduction (26%) à long terme.
- Dans la perspective des prochaines élections municipales, les citoyens sont convaincus que les maires ont un rôle important à jouer pour inciter leurs administrés à réduire leur consommation d’énergie personnelle (88%), et 3 citoyens sur 4 souhaiteraient que la rénovation énergétique constitue un thème important lors de la campagne électorale. Une attente plus forte encore de la part des jeunes.
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