Le regard des Français sur la crise écologique et la crise économique
Sondage Harris Interactive pour la Fondation Nicolas Hulot
Enquête réalisée en ligne du 4 au 6 avril 2012. Echantillon de 1 399 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus, à partir de l’access panel Harris Interactive. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Paris, le 12 avril 2012 – A la demande de la Fondation Nicolas Hulot, et alors que la campagne présidentielle s’intensifie à l’approche du premier tour, Harris Interactive a interrogé les Français sur le diagnostic qu’ils émettent et les corrélations qu’ils identifient au sujet de deux « crises » : la crise économique d’une part et la crise écologique d’autre part. Il s’agissait d’identifier le degré de préoccupation des Français à l’égard de ces deux crises et d’appréhender les convergences qu’ils dressent dans la mise en place de mesures visant à lutter contre ces deux phénomènes.
Que retenir de cette enquête ?
- Plus de huit Français sur dix (84%) se déclarent préoccupés par la crise écologique, et préconisent d’abord l’investissement dans la recherche pour y faire face (80% jugent que cette solution serait efficace), avec le sentiment qu’un meilleur respect de l’environnement pourrait permettre de créer des emplois (75% d’accord, dont 24% « tout à fait d’accord »). 61% des Français estiment également qu’une meilleur régulation du système économique et financier pourrait contribuer efficacement à la lutte contre la crise économique.

- Néanmoins, les Français se refusent à accorder une priorité exclusive à la crise écologique dans l’action politique (seulement 4% des réponses), et souhaitent en majorité que le prochain Président tienne compte dans son action avant tout de la crise économique et de ses conséquences sociales (38%) ou des deux crises (55%).
- Une très nette majorité de Français juge que le système financier actuel n’est pas viable sur le long terme (81%) et qu’il doit être réglementé (80%), les personnes interrogées s’accordant avant tout sur la nécessité de lutter contre les paradis fiscaux et la spéculation.
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