Le regard des Français et des Marocains sur le cancer
Etude Harris Interactive pour la Ligue contre le cancer
Enquête réalisée en ligne du 25 au 28 janvier 2013 en France et par téléphone au domicile des enquêtés du 29 au 31 janvier 2013 au Maroc. Echantillons de 1870 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus, à partir de l’access panel Harris Interactive et de 504 individus représentatifs de la population marocaine âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge et catégorie socioprofessionnelle de l’interviewé(e) (ainsi que la région pour l’échantillon français).
Paris, le 1 février 2013 – A la demande de la Ligue contre le cancer et dans le cadre de la journée mondiale contre le cancer qui se déroulera le 4 février prochain, Harris Interactive a réalisé un sondage auprès des Français et des Marocains sur leur perception du cancer : Quelles sont les évocations spontanées le plus souvent associées au cancer ? Quels sont les facteurs de risques qu’ils identifient comme causes principales du cancer ? Comment pensent-ils que la maladie va évoluer dans les années à venir ? Et observe-t-on des différences entre les deux pays sur ces sujets ?
Que retenir de cette enquête ?
- Les mots les plus souvent associés au terme « cancer » dans les deux pays sont la « maladie » et la « mort », dessinant un univers d’évocations assez anxiogène, d’autant plus qu’ils sont souvent associés en France comme au Maroc à la « souffrance », la « douleur » ou encore, « le danger » et la « peur ». On observe par ailleurs que les Français sont plus prompts à recourir à des termes médicaux pour décrire les symptômes du cancer ou les traitements alors que les Marocains insistent davantage sur les modes de vie qu’ils associent au cancer (« cigarette », « alimentation », « stress », etc.). Les premiers termes plus positifs qui apparaissent sont « l’espoir », la « recherche », la « guérison » et la « rémission » en France et « traitement » et « prévention » au Maroc, mais dans des proportions bien moindres que les termes négatifs.
- Interrogés sur ce qu’ils identifient comme les causes principales du cancer, près de sept Français sur dix et plus de huit Marocains sur dix citent le tabagisme (68% et 81%), loin devant les autres propositions. On note sur cette question que les Marocains évoquent davantage les causes liées aux comportements individuels que les facteurs de risque extérieurs alors que ce constat est moins tranché parmi les Français.
- La majorité des Français estime qu’il y aura plus de personnes qui souffriront de cancers dans 20 ans qu’aujourd’hui, seul un dixième anticipant au contraire une baisse du nombre de cas et un tiers déclarant que la situation n’évoluera pas selon eux dans ce laps de temps. Les Marocains sont pour leur part beaucoup plus partagés sur la question, 46% anticipant également une dégradation mais 43% estimant au contraire qu’il y aura moins de cancers dans 20 ans. On le voit entre anticipation des progrès de la médecine et dégradation des conditions de santé, les Français envisagent plutôt la deuxième option alors que les Marocains apparaissent moins pessimistes.
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