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Le gouvernement et la moralisation de la vie politique, suite à l’intervention télévisée d’Édouard Philippe le 30/05/17

Sondage flash RMC / Atlantico / Harris Interactive

Enquête réalisée en ligne le 30 mai 2017, après l’intervention du Premier Ministre, Édouard Philippe, au journal télévisé de 20 heures sur France 2. Échantillon de 924 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

Quels enseignements retirer de ce sondage réalisé après le 20h00 sur France 2 du 1er Ministre Édouard Philippe ?

  • Dans un climat d’attente de comportements exemplaires de la part des responsables politiques, et dans un contexte de suspicion, les Français sont sévères à l’égard des responsables politiques. Sévères et exigeants. Sévères car ils considèrent « graves » ce qu’ils connaissent des faits reprochés à Richard Ferrand et Marielle de Sarnez.73% qualifient de la sorte ce qui concerne le ministre de la cohésion des territoires, 65% ceux concernant la ministre chargée des Affaires européennes. Cette sévérité traverse tous les électorats de premier tour même ceux d’Emmanuel Macron.Exigeants car, dans un même élan, ils considèrent que les deux ministres doivent démissionner de leurs postes.

    On le sait, le premier ministre a exclu cette hypothèse. Il s’avère, malgré tout – et même si le premier ministre bénéficie d’une confiance d’une majorité de Français en ce début de mandat – que les Français expriment une opinion favorable à un départ des deux personnalités concernées. De l’ordre de 70% pour Richard Ferrand, de 62% pour Marielle de Sarnez. Ici aussi, quel que soit le vote au premier tour de la présidentielle, une majorité se dégage en faveur d’un départ. Une clémence est exprimée de la part d’une (petite) majorité d’électeurs d’Emmanuel Macron lorsqu’il s’agit de la ministre en charge des Affaires européennes (56% considèrent qu’elle ne doit pas démissionner).

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  • Pour autant, les Français ne font pas de procès d’intention à l’égard du gouvernement d’Edouard Philippe. Tout au plus expriment-ils un doute quant à sa capacité à atteindre les objectifs qu’il s’est fixé.A ce titre, 67% des Français pensent que le gouvernement veut vraiment moraliser la vie politique (hormis les électeurs de Marine Le Pen une majorité se dégage dans chacun des électorats). Et 43% anticipent l’atteinte de cet objectif. Là, hormis les deux-tiers des électeurs d’Emmanuel Macron, aucune catégorie politique ne se projette positivement.

 

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