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Le fait religieux en entreprise

Enquête Harris Interactive pour l'IST, le Crif et Le Figaro

Enquête réalisée en par téléphone du 10 au 24 janvier 2018. Échantillon représentatif de 300 dirigeants (DG, DGA, DRH, DAF…) et 103 représentants du personnel issus d’entreprises de 100 salariés et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : taille, secteur d’activité et région de l’entreprise

 

Quel regard portent les dirigeants et représentants du personnel des grandes entreprises françaises sur les faits religieux au travail ? Quelles dispositions mettent-ils en place lorsqu’un cas se présente ?

 

Les dirigeants semblent majoritairement défavorables à une expression trop formalisée du fait religieux en entreprise. Ils restent ouverts à certaines expressions permettant à une personne de respecter des pratiques religieuses qui ne remettent pas en cause la neutralité de l’entreprise en la matière, qui n’impactent pas son fonctionnement. Ils sont fermement opposés aux pratiques qui induisent un rejet de l’autre. Les représentants du personnel sont sur une ligne similaire.
Concrètement, le fait religieux touche, nous disent les dirigeants, près d’une entreprise sur cinq. Deux types d’expression se distinguent particulièrement : les demandes de congés liées à des fêtes religieuses qui ne seraient pas déjà un jour férié (53% des dirigeants en font état) ou des prières (48%). Le port de signes ostentatoires (27%) mais également la demande d’aménagement du temps de travail pour raisons religieuses (25%) ou encore le refus de serrer la main à une personne de l’autre sexe (24%) font également partie des faits les plus cités.
Les dirigeants d’entreprises et représentants du personnel gèrent le fait religieux en entreprise dans une volonté de dialogue avant tout, et sont plutôt dans une démarche d’anticipation. Que ce soit face à son expression, ou encore dans la perspective d’y être confrontés, ils privilégient le fait de convoquer la personne concernée pour échanger avec elle (47%) ou de demander une intervention des supérieurs hiérarchiques (37%) ou des Ressources Humaines (33%). 37% des dirigeants qui ont été confrontés au fait religieux dans leur entreprise affirment avoir aujourd’hui mis en place dans leur règlement intérieur des dispositifs relatifs au fait religieux en entreprise.

 

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