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Le baromètre de confiance dans l’exécutif Baromètre Harris Interactive pour Le Parisien – Aujourd’hui en France

Le baromètre de confiance dans l’exécutif

Baromètre Harris Interactive pour Le Parisien – Aujourd’hui en France

 

Paris, le 11 avril 2011 A la demande du Parisien/Aujourd’hui-en-France, Harris Interactive a interrogé un échantillon représentatif de Français. Il s’agissait de connaître la confiance exprimée par les Français à l’égard tant du Président de la République que du Premier ministre. Les Français ont été invités à répondre aux questions suivantes : « Faites-vous confiance ou pas confiance au Président de la République, Nicolas Sarkozy/ au Premier ministre, François Fillon, pour mener une politique qui réponde à vos attentes ? ». Cette formulation de question vise à mesurer, au mieux, la représentation des attentes des Français à l’égard des responsables politiques dans le contexte du quinquennat : la « confiance » n’est pas la popularité et l’on sait bien à quel point certains édiles peuvent être populaires sans que pour autant les Français ne leur accordent leur confiance ; « mener une politique » ne revient pas forcément à être « efficace », tant l’impulsion de l’action peut être appréciée en dépit d’une faible efficacité ; enfin « réponde à vos attentes » prend en compte le caractère individuel et collectif. En effet, dans la plupart des enquêtes, nous observons que le jugement à l’égard du politique, comme les motivations de vote, mêlent représentations de l’intérêt général et perspectives individuelles.

Cette vague d’enquête fait apparaître, qu’en ce début du mois d’avril, le couple exécutif connaît une baisse : avec 20% de réponses positives, Nicolas Sarkozy voit la confiance placée dans son action baisser de deux points en un mois tandis que le Premier ministre, avec 26% de réponses positives en perd trois. Les baisses sont caractérisées parmi toutes les catégories de population. Si l’on entrevoit toujours un soutien net des sympathisants UMP, celui-ci s’avère en baisse par rapport à notre enquête de février dernier (78%, – 4 points pour le Président de la République ; 81%, – 3 points pour le Premier ministre). Les catégories populairess’avèrent également sévères tant à l’égard du Président (21% de confiance) qu’à l’égard du Premier ministre (25%). Notons que les membres des catégories supérieures sont plus sévères à l’égard de Nicolas Sarkozy qu’à l’égard de François Fillon (17% de confiance pour le premier, 29% pour le second).

Les personnes interrogées ont été, au cours de cette enquête, invitées à motiver expressément leurs réponses. Des nuages de mots font apparaître les termes les plus souvent mobilisés. On le voit, il est question – pour les personnes critiques à l’égard de Nicolas Sarkozy – de « politique », de « promesses », et surtout de qualificatifs comme « trop », « plus » ou encore « beaucoup »…

De même, il est marquant d’observer que lorsque l’on interroge les Français sur les raisons les amenant à ne pas exprimer leur confiance à l’égard de François Fillon, ces derniers nous parlent… de Nicolas Sarkozy. Et que le contenu des propos à son égard n’est guère avenant.

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Dans un contexte de tensions internationales et nationales, les Français ne se regroupent pas ainsi mécaniquement derrière le couple exécutif. Le débat sur la laïcité1, les propos controversé de Claude Guéant, les tensions perceptibles au sein de la majorité n’ont probablement pas aidé à offrir une forme de sérénité aux Français. Ceux-ci expriment, souvent, le besoin d’être rassurés. Il n’est pas certains qu’ils le soient, actuellement, suffisamment.

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1 Les Français, la laïcité et le débat lancé par l’UMP Enquête réalisée en ligne du 1er au 3 avril 2011. Echantillon de 1655 individus issus de l’access panel Harris Interactive, représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé.

 

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