Paris, le 23 octobre 2014 – L’institut Montaigne et Tilder proposent un grand débat sur une question sociétale au sein de leur émission « Place aux idées », diffusée sur la chaine parlementaire (LCP-AN).
Dans l’optique de l’émission diffusée le 23 octobre «Une France sans avenir ? », Harris Interactive a réalisé une enquête auprès d’un échantillon représentatif de Français afin d’interroger le regard qu’ils portent sur la dynamique économique de la France : ont-ils le sentiment que le pays dispose d’atouts, et qu’il les utilise suffisamment ? Jugent-ils probable une reprise économique ? Quelle efficacité attribuent-ils à différentes mesures prises par le gouvernement depuis l’élection de François Hollande en 2012 ?
Quels sont les principaux enseignements de cette enquête ?
- Les Français ont le sentiment que leur pays dispose de nombreux atouts, mais, pour chacun d’entre eux, une majorité absolue des personnes interrogées estime que ces avantages ne sont pas suffisamment exploités par la France.
- Les atouts reconnus à notre pays sont les suivants : la culture (90%), la diversité du territoire (87%), les entreprises (84%) ou encore les infrastructures (83%) françaises. Reste que les Français considèrent qu’ils sont insuffisamment exploités (55% concernant la culture, 63% concernant la diversité du territoire et jusqu’à 72% s’agissant des entreprises. Ce jugement étant particulièrement prégnant parmi les seniors mais également majoritaire parmi les jeunes.
- Quand ils se projettent dans les dix années à venir, les Français sont dubitatifs quant à la capacité de la France à retrouver une croissance économique (seuls 46% l’anticipent) ou à rester l’une des principales puissances économiques mondiales (42%), même si les jeunes se montrent plus optimistes que la moyenne (respectivement 57% et 50%).
- Parmi différentes mesures envisagées ou mises en œuvre par le gouvernement depuis 2012, seul le développement de l’apprentissage est majoritairement (53%) perçu comme efficace pour améliorer la croissance économique, tandis que les autres initiatives sont jugées moins positivement par les Français (moins de 40%) comme par les jeunes (moins de 45%). Il s’agit là probablement d’une double conjonction : l’exemple Allemand cité, sur point, fréquemment en exemple dans les médias, la possibilité perçue d’offrir un premier pas dans l’entreprise dans un contexte où l’expérience constitue l’un des plus grand manque pour l’insertion des jeunes sur le marché du travail.
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