Dans les semaines précédant les élections régionales de 2015, et à la demande de 20 Minutes, Harris Interactive a mis en place une enquête barométrique hebdomadaire auprès d’un échantillon représentatif des Français inscrits sur les listes électorales dans les 12 nouvelles régions de France métropolitaine[1].
La vague réalisée quelques jours avant le premier tour avait mesuré avec précision le rapport de force national observé dimanche dernier : dans la dernière enquête d’intentions de vote publiée par Harris Interactive, les listes soutenues par le Front National étaient ainsi mesurées à hauteur de 28% des voix exprimées (résultat réel : 27,7%), les listes d’union de la Droite et du Centre à 27% (résultat réel : 27,3%) et celles du Parti socialiste-PRG à 24% (résultat réel : 23,4%)[2].
À l’issue du premier tour organisé ce dimanche 6 décembre, la dernière vague de ce baromètre Harris Interactive / 20Minutes interrogeait plus spécifiquement les Français[3] sur leur perception spontanée des résultats du premier tour, leur intérêt pour le second tour, ainsi que sur la perspective de voir leur Conseil Régional dirigé par une majorité frontiste.
80% des Français déclarent aujourd’hui s’intéresser « beaucoup » ou « assez » au second tour des élections régionales, alors qu’ils étaient 61% la semaine dernière[1].
mais moins de la moitié des personnes interrogées estiment que cela aurait des conséquences négatives dans leur région en matière de sécurité, de transports, d’immigration, de logement ou de fiscalité : au-delà des électeurs frontistes au premier tour, l’électorat LR-UDI-MoDem ne considère pas uniformément la perspective d’une majorité régionale FN comme une mauvaise chose, 20% n’y voyant ni une bonne ni une mauvaise chose, et 7% une bonne chose.