Paris, le 2 octobre,
La disponibilité et la gestion des transports en Ile-de-France pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 apparaissent comme étant des enjeux centraux pour les Franciliens. Ces derniers anticipent de fortes perturbations de la circulation, surtout en voiture et en transports en commun. A ce titre, la majorité d’entre eux envisagent de modifier leurs habitudes de mobilités du quotidien, en premier lieu en réduisant les déplacements dans le cadre de leur vie privée (surtout les plus âgés), et en faisant davantage de télétravail (surtout les cadres).
Les Franciliens anticipent de fortes difficultés à se rendre en voiture (véhicule personnel, VTC ou taxis) sur les sites olympiques à l’occasion des JOP 2024 et sont préoccupés par la durée de leurs trajets du quotidien et la disponibilité des modes de transport. Pour se rendre sur les sites olympiques et paralympiques, la grande majorité d’entre eux privilégieraient les transports en commun, devant les VTC et les taxis, malgré le confort et la disponibilité reconnus de ces modes de transport. Entre les VTC et les taxis, les Franciliens pencheraient plus pour les VTC, essentiellement pour leur coût jugé un peu plus abordable.
Dans l’optique d’une règlementation sur une distance maximale de prise en charge / dépose aux abords des sites olympiques, la quasi-totalité des Franciliens indiquent qu’ils ne seraient pas prêts à marcher plus de 3km, et même pas plus d’1km pour une large majorité d’entre eux.
La majorité des Franciliens estiment que les personnes à mobilité réduite auront plus de difficultés que d’habitude à se déplacer pendant les JOP 2024. A ce titre, des mesures d’accès spécifiques apparaissent comme un enjeu prioritaire pour les Franciliens, avec en premier lieu une dépose/prise en charge à proximité immédiate des sites olympiques et paralympiques, et l’augmentation du nombre de transports en commun accessibles aux PMR.
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