Samedi 26 septembre se déroulera la journée mondiale de la Contraception. Cette année, le mot d’ordre est de développer le dialogue entre les jeunes patientes et leurs partenaires, afin de prendre ensemble une décision adaptée à leur besoin contraceptif.
A l’occasion de cette journée, Harris Interactive a souhaité évaluer la facilité qu’ont les femmes et les hommes à parler de contraception.
Plus de la moitié des femmes utilisent une contraception.
Aujourd’hui en France, 56% des femmes utilisent une contraception et elles représentent 72% des femmes de moins de 50 ans. Le moyen de contraception le plus utilisé est la pilule et ce quelque soit la tranche d’âge (35%).
L’objectif principal de la contraception est d’éviter une grossesse (51%) et permet donc une plus grande sérénité et liberté (38%). Pour certaines femmes, la contraception a aussi pour avantage de permettre d’avoir un cycle régulier (29%).
44% des femmes n’ont pas de contraception soit parce qu’elles essayent d’avoir un enfant (25% des femmes de moins de 50 ans), soit parce qu’elles n’ont pas de rapports sexuels (18% des moins de 50 ans), soit parce qu’elles n’ont pas de partenaire régulier (14% des moins de 50 ans). Ainsi l’absence de stabilité dans la relation ne semble pas justifier la prise d’une contraception au long cours.
Le gynécologue : relais de l’information.
En matière de contraception, le gynécologue est la personne la plus adéquat pour informer sur ce sujet pour 84% des femmes. D’ailleurs 68% des femmes de moins de moins de 50 ans ont déjà discuté de la contraception avec leur gynécologue et 60% ont reçu des conseils de la part de ce spécialiste.
Le médecin généraliste peut aussi être source de conseils même s’il n’est cité que par 11% des femmes. Cependant 31% de femmes ont déjà reçu des conseils de la part de leur médecin généraliste.
Même si 1/3 des femmes ont déjà discuté de la contraception avec leur partenaire, très peu reçoivent des conseils de leur part (4%). Par ailleurs le partenaire n’est pas perçu comme une source adéquate pour informer sur la contraception.
Pour l’ensemble des femmes il est facile de parler de la contraception, voire très facile. Les principaux interlocuteurs étant : le gynécologue (très facile pour 68% des femmes), le partenaire (65%), les amies (46%) et le médecin généraliste (43%). Quelques nuances apparaissent selon la tranche d’âge : il est globalement plus facile de parler de contraception pour les femmes âgées de 25 à 49 ans.
Même si les hommes trouvent facile de parler de contraception avec leur partenaire, ils sont un peu moins nombreux que les femmes à aborder le sujet très facilement (41% vs 65%). Globalement, il arrive aux hommes de parler de contraception avec leur partenaire (81%), voire à en parler systématiquement avec toutes leurs partenaires. En revanche, le choix de la contraception semble plutôt être une décision qui revient à la femme, puisque 52% des hommes n’ont jamais conseillé leur partenaire sur la contraception et 64% n’ont jamais demandé à leur partenaire d’utiliser une contraception particulière. Des légères nuances existent en fonction de l’âge : les hommes âgés de 25-34 ans sont plus nombreux à avoir parlé de contraception avec leur partenaire (89%) et à les avoir conseillées sur la contraception (54%).
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Méthodologie
Ce sondage a été réalisé en ligne par Harris Interactive du 7 au 14 septembre 2009, auprès d’un échantillon de 861 personnes représentatives de la population française, âgées de 15 ans et plus. Les répondants ont été sélectionnés au sein de l’Access panel de Harris Interactive et gérés par quotas et redressements sur les critères de sexe, d’âge, de région et de catégorie socioprofessionnelle.
Merci de noter que toute diffusion de ces résultats doit être accompagnée d’éléments techniques tels que : la méthode d’enquête, les dates de réalisation, le nom de l’institut, la taille de l’échantillon.
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