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La confiance des Français dans l’exécutif (septembre) Baromètre Harris Interactive pour Le Parisien

Gestion de la crise et plan d’austérité entraînent une progression de Nicolas Sarkozy (+ 1 point) et une baisse de François Fillon (- 1 point)

Baromètre Harris Interactive pour Le Parisien : La confiance des Français dans l’exécutif (septembre)

Enquête réalisée en ligne les 7 et 8 septembre 2011. Echantillon de 1000 individus issus de l’access panel Harris Interactive, représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

Paris, le 12 septembre 2011 – En cette rentrée 2011, Nicolas Sarkozy voit sa cote de confiance progresser d’un point pour atteindre 25%. Il poursuit ainsi la croissance entamée en juillet dernier. De son côté François Fillon, rencontre la confiance de 31% des Français (1 point de moins qu’en Août).

 

La remontée de Nicolas Sarkozy est, notamment, le fait du peuple de Droite et des sympathisants de l’UMP.

 

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On se souvient que le Président avait surtout rencontré une baisse de confiance exprimée par cette frange de population au regard d’une posture jugée peu en rapport avec celle qui devait, selon eux, être adoptée par le premier représentant des Français. On le sait, depuis quelques mois, Nicolas Sarkozy s’exprime moins fréquemment et cible ses interventions. Celles-ci ont, généralement, trait à la politique internationale. Au cours du mois d’août dernier on l’a ainsi vu essentiellement s’exprimer sur les crises financières et libyennes. Ceci participe, probablement, pour partie, de sa légère remontée dans l’opinion. 16% des personnes lui accordant leur confiance parlent, à cet égard, de la crise. On pourra relever ces expressions spontanées expliquant les raisons pour lesquelles un quart des Français indique faire confiance au Président : « c’est le plus à même de lutter contre la crise », « il s’est construit une stature internationale par ses initiatives heureuses, et pas seulement en Europe ; il perçoit bien les crises et sait s’y adapter », « il a le courage d’essayer des réformes qui même si elles ne sont pas populaires, pourraient sortir la France de la crise qu’elle subit ».

 

Cette progression ne doit pas masquer la présence de critiques. Et celles-ci se focalisent autour du thème des inégalités. A ce titre, près de 15% des personnes critiques à l’égard du Président considèrent que les politiques menées le sont trop en faveur des riches.

 

De son côté, le Premier ministre rencontre une petite baisse. Porteur du message de réduction des déficits de 12 milliards d’Euros, François Fillon doit faire face à un regard sceptique des Français sur ce point. Si les trois quart de ceux-ci affichaient leur accord avec le principe de la réduction du déficit, certaines mesures étaient accueillies avec critiques de la part des citoyens. Qui plus est l’ensemble du plan – aux yeux des Français – n’entrainait pas de répartition équitable de la contribution, les ménages étant perçus comme ceux devant effectuer le plus d’efforts1 . Il endosse le rôle traditionnellement dévolu à l’occupant de cette fonction. Reste que cette baisse est mesurée. Et qu’elle se manifeste surtout à Gauche et parmi des sympathisants de Droite hors UMP.

 

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