Échantillon de 975 inscrits sur les listes électorales déclarant qu’ils iront certainement voter à la Primaire de la droite et du centre, issus d’un échantillon de 8 011 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e), ainsi que vote au 1er tour de l’élection présidentielle de 2012 pour les intentions et les motivations de vote.
soit le même niveau que le 19 et le 26 octobre. Cette proportion atteint 31% parmi les sympathisants de la formation Les Républicains. On le sait, il existe un pas entre la déclaration et l’intention. Il est ainsi peu probable que 13% des inscrits se déplacent réellement les 20 et 27 novembre.
soit un recul d’1 point par rapport au 26 octobre, Alain Juppé reste néanmoins en avance sur Nicolas Sarkozy (31%), stable par rapport à l’enquête précédente, alors que ce dernier voyait les intentions de vote en sa faveur se réduire depuis mi-septembre.
François Fillon bénéfice désormais de 17% des intentions de vote, soit une hausse de 3 points en deux semaines et de 7 points depuis mi-septembre, alors que Bruno Le Maire, avec 7%, perd 3 points depuis le 26 octobre. Avec 4% d’intentions de vote (+1 point en 2 semaines), Nathalie Kosciusko-Morizet devance Jean-François Copé (1%, stable) et Jean-Frédéric Poisson (1%, stable).
Dans le détail, les sympathisants centristes indiquent opter pour près des 3/4 d’entre eux pour Alain Juppé dès le premier tour, quand les sympathisants LR se montrent davantage prompts à soutenir l’ancien Président de la République (46%, contre 29% qui voteraient pour Alain Juppé).
Dans le détail, les motivations du vote des Français souhaitant participer à la Primaire et optant pour un candidat s’avèrent diverses, bien que des tendances apparaissent clairement. Ainsi le vote pour Alain Juppé apparaît comme particulièrement motivé par sa capacité perçue de rassemblement (68% indiquant que cela joue beaucoup dans leur choix) et le souhait d’empêcher la présence d’un autre candidat au second tour (58%). Les électeurs de Nicolas Sarkozy évoquent davantage des raisons portant sur la personnalité (82%) et le projet (84%) de l’ancien Président de la République, ainsi que sa capacité perçue à battre la gauche en 2017 (75%). Les électeurs de François Fillon évoquent plus que les autres l’honnêteté de leur candidat (81%), et son projet (82%).
soit un niveau identique à celui du 26 octobre, contre 42% pour Nicolas Sarkozy. Notons que la stabilité de ces mesures mettent un point d’arrêt à la progression continue d’Alain Juppé depuis mi-septembre, et donc symétriquement au recul continu de Nicolas Sarkozy.
Comme 1 er au tour, Alain Juppé bénéficie du soutien d’une large majorité des sympathisants de gauche s’exprimant sur le 2nd tour de la primaire (77%) et plus encore de ceux centre (92%) ayant l’intention de participer à la Primaire. Nicolas Sarkozy, quant à lui, conserve sa prédominance parmi les sympathisants LR (56%). Les sympathisants FN se montrent davantage partagés (51% pour Alain Juppé contre 49% pour Nicolas Sarkozy).
, davantage des électeurs de Bruno Le Maire exprimant un choix au 2nd tour (69%, contre 31% pour Nicolas Sarkozy) que des électeurs de François Fillon (54% contre 46% pour Nicolas Sarkozy).