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Intentions de vote pour l’élection présidentielle de 2022 – Janvier 2021

Enquête Harris Interactive pour CommStrat et L'Opinion

Enquête Harris Interactive pour L’Opinion et CommStrat, réalisée en ligne, les 19 et 20 janvier 2021. Échantillon de 1 403 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, comprenant 976 personnes inscrites sur les listes électorales. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur de l’interviewé(e).

 

Paris, le 25 janvier,

 

À la demande de CommStrat, cabinet de conseil en communication stratégique, et du quotidien L’Opinion, Harris Interactive a interrogé les Français dans la perspective de la prochaine élection présidentielle. À 15 mois du scrutin, dans un contexte de crise sanitaire persistante et alors que la configuration de 1er tour n’est pas encore connue, il s’agissait de comprendre comment les personnes inscrites sur les listes électorales se projettent aujourd’hui dans cette échéance. Cette enquête envisageait plusieurs hypothèses d’offre électorale au 1er tour : Anne Hidalgo ou Arnaud Montebourg comme candidat(e) soutenu(e) par le Parti socialiste ; Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse comme candidat(e) soutenu(e) par Les Républicains.

 

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  • Dans toutes les configurations électorales testées, Marine Le Pen arriverait aujourd’hui en tête des intentions de vote au 1er tour, recueillant entre 26% et 27% des suffrages exprimés. Emmanuel Macron obtient 23% à 24% des intentions de vote exprimées, selon les hypothèses d’offre électorales testées. Soit un niveau équivalent à son score au 1er tour du scrutin 2017. Rappelons qu’en juillet 2020, l’actuel Président de la République devançait la Présidente du Rassemblement National dans toutes les hypothèses d’intentions de vote testées par Harris Interactive1 déjà pour CommStrat. Quoi qu’il en soit, à l’heure actuelle, aucun autre candidat n’apparaît en capacité de concurrencer ce duo de tête pour se qualifier pour le second tour.

 

  • Deux candidats de droite étaient testés dans le cadre de cette enquête. Quelle que soit la personnalité soutenue par le Parti socialiste qui leur est opposée, Xavier Bertrand recueille 16% des intentions de vote exprimées, Valérie Pécresse 14%. Ces deux personnalités peinent à réunir derrière leur candidature l’électorat de François Fillon en 2017 : parmi ceux exprimant une intention de vote, à peine plus de la moitié d’entre eux se reportent vers le candidat soutenu par LR, quand près d’un quart expriment une intention de vote envers Emmanuel Macron, environ 10% vers Marine Le Pen et presque autant vers Nicolas Dupont-Aignan. Au global, ce dernier recueille 7% des suffrages exprimés dans chacune des hypothèses testées.

 

  • À gauche, une autre alternative était proposée pour incarner la candidature soutenue par le Parti socialiste au 1er tour. Anne Hidalgo recueille 6% ou 7% des intentions de vote, selon qu’elle soit opposée respectivement à Xavier Bertrand ou à Valérie Pécresse. Tandis qu’Arnaud Montebourg est crédité de 5% des suffrages dans toutes les configurations. Ces scores attribués aux candidats socialistes les placent derrière la candidature de Jean-Luc Mélenchon, qui recueille 10% ou 11% des intentions de vote. Mais aussi derrière celle écologiste de Yannick Jadot, l’écart étant plus réduit face à Anne Hidalgo (1 point d’écart, soit 7 à 8%) et plus marqué face à Arnaud Montebourg (4 à 5 points d’écarts, soit 9 à 10%).

 

  • Au-delà des intentions de vote exprimées, cette enquête illustre la distance prise par une partie de l’électorat à l’égard des différents candidats testés dans la perspective du prochain scrutin présidentiel. Une enquête d’opinion déclarative réalisée à plus d’un an de l’échéance n’a pas vocation à anticiper précisément le niveau de participation. Toutefois, cette mesure réalisée en janvier 2021 confirme une tendance déjà observée en juillet 2020 : parmi l’échantillon d’inscrits sur les listes électorales, la proportion de personnes n’exprimant pas d’intention de vote au 1er tour (comptant donc s’abstenir, voter blanc ou voter nul) atteint un niveau nettement supérieur à celui observé lors du 1er tour de la dernière élection présidentielle de 2017. À ce jour, la perspective d’un niveau d’abstention historiquement élevé n’est donc pas à exclure. Même si ces tendances doivent être interprétées avec prudence, compte tenu des nombreux chapitres restant à écrire d’ici avril 2022.

 

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