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Intentions de vote pour l’élection présidentielle de 2022 – Mars 2021

Enquête Harris Interactive pour CommStrat et L'Opinion

Enquête Harris Interactive pour L’Opinion et CommStrat, réalisée en ligne, du 2 au 4 mars 2021. Échantillon de 1 029 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, comprenant 846 personnes inscrites sur les listes électorales. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur de l’interviewé(e).

 

À la demande de CommStrat, cabinet de conseil en communication stratégique, et du quotidien L’Opinion, Harris Interactive a interrogé les Français dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, un mois après avoir réalisé une première enquête testant certaines hypothèses. À 14 mois du scrutin, dans un contexte de crise sanitaire persistante et alors que la configuration de 1er tour est encore loin d’être connue, il s’agissait de comprendre comment les personnes inscrites sur les listes électorales se projettent aujourd’hui dans cette échéance. Cette étude s’inscrit dans une optique de comparaison d’une étude d’intentions de vote réalisée pour les mêmes partenaires en janvier dernier.

 

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Paris, le 8 mars,

 

Que retenir de cette enquête ?

 

L’écart entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen se resserre au 1er tour. Dans les deux configurations testées, Marine Le Pen recueillerait 25% des suffrages exprimés, soit un recul d’1 point par rapport à notre précédente enquête d’intentions de vote réalisée en janvier dernier. Emmanuel Macron recueillerait lui 25% à 26% des suffrages (contre 24% dans notre précédente enquête). Dans un contexte de gestion de la crise sanitaire apparaissant, aux yeux des Français, mieux maitrisée, les intentions de vote en faveur du Président sortant croissent. A l’heure actuelle, aucun autre candidat n’apparaît pour le moment en capacité de concurrencer ce duo de tête pour se qualifier pour le second tour.

 

▪ Deux potentiels candidats proches des Républicains étaient testés dans le cadre de cette enquête. Dans l’hypothèse où il serait le candidat soutenu par LR, Xavier Bertrand recueillerait 15 % des intentions de vote exprimées (16% en janvier) et Valérie Pécresse 12 % (14% lors de notre précédente enquête). Ces deux personnalités peinent toujours à réunir derrière leur candidature l’électorat de François Fillon en 2017 : parmi ceux exprimant une intention de vote, la moitié d’entre eux se reportent vers le candidat ou la candidate soutenu(e) par LR, quand près d’1 sur 5 exprime une intention de vote dès le 1er tour en faveur d’Emmanuel Macron (et 1 sur 5 également en faveur de Marine Le Pen). Notons un léger affaiblissement des reports des voix des électeurs de François Fillon envers Nicolas Dupont-Aignan, qui recueille désormais 6% des intentions de vote (contre 7% en janvier). Précisons également que, pour compléter le tableau des candidats de droite, Jean-Christophe Lagarde, que nous testions pour la première fois dans nos hypothèses d’intentions de vote, recueille à l’heure actuelle 1 % des suffrages exprimés.

 

▪ À gauche, aucun candidat ne semble en mesure de rallier une majorité de soutien s autour de sa candidature. Jean-Luc Mélenchon recueillerait 11% des intentions de vote, devançant l’écologiste Yannick Jadot (7% à 8%) et la maire de Paris Anne Hidalgo (6% à 7%), une configuration qui n’a pas connu d’évolution notable depuis la dernière mesure. Précisons que pour la première fois était testée la candidature du dirigeant communiste Fabien Roussel, crédité à l’heure actuelle de 1% des intentions de vote.

 

▪ Au deuxième tour de la dernière présidentielle plus de 25% des Français ne s’étaient pas déplacés et 8% des personnes inscrites sur les listes électorales (4 millions de personnes) avaient déposé un bulletin blanc ou nul. Dans ce contexte, les finalistes auront comme enjeux de mobiliser les électeurs et de leur offrir suffisamment d’arguments pour qu’ils s’expriment.

 

▪ Aussi alors que la configuration du 1er tour reste incertaine (et a fortiori les possibilités de duel au second tour), notre enquête envisageait un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au 2nd tour. Dans une telle hypothèse, Emmanuel Macron l’emporterait au 2nd tour avec 53% des suffrages exprimés contre 47% pour Marine Le Pen. Un écart bien moindre que celui observé le 7 mai 2017 (66,1% des suffrages en faveur d’Emmanuel Macron ), qui s’explique notamment par la réticence des électorats ayant exprimé pour l’heure une intention de vote pour un autre candidat qu’Emmanuel Macron ou Marine Le Pen au 1er tour à exprimer une intention dans cette configuration de 2nd tour. Plus précisément, plus de la moitié des personnes exprimant une intention de vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou de Anne Hidalgo au 1er tour, et plus de 4 électeurs sur 10 de Yannick Jadot ou de Xavier Bertrand, indiquent qu’à l’heure actuelle ils n’exprimeraient pas de vote (c’est-à-dire qu’ils voteraient blanc, nul ou s’abstiendraient) si leur était proposé un 2nd tour opposant les deux mêmes candidats qu’en 2017. Pour rappel, lors du 2nd tour de la dernière élection présidentielle, seulement 23% des électeurs de 1er tour de Jean-Luc Mélenchon, 20% des électeurs de François Fillon et 12% des électeurs de Benoît Hamon n’avaient pas exprimé de vote. Notons tout de même qu’il est plus facile de s’extraire de ce choix lorsqu’il ne représente qu’une lointaine hypothèse que lorsque la situation se présente concrètement aux électeurs.

 

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