Enquête sur les risques domestiques en période de confinement – Mars 2020

Enquête Harris Interactive pour Assurance prévention

Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne les 8 et 9 avril 2020. Échantillon de 1 025 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région d’habitation de la personne interrogée.

 

Après 3 semaines de confinement, où l’ensemble du pays est invité à rester au maximum chez lui, Assurance Prévention a confié à Harris Interactive la réalisation d’une étude sur les risques domestiques. En passant davantage de temps à leur domicile, les Français se rendent-ils compte que tous les membres de leur foyer sont davantage exposés à un certain nombre de risques, comme l’illustre par exemple la hausse du nombre d’intoxications en France depuis le début du confinement ? Harris Interactive a interrogé un échantillon représentatif de la population française pour identifier les représentations du grand public sur ces risques domestiques en période de confinement.

 

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Quels sont les principaux enseignements de cette étude ?

 

  • Au global, un tiers des Français (32%) estiment être plus exposés que d’habitude concernant au moins un type de risque de domestique. Une proportion significative de Français semble donc avoir bien identifié le risque inhérent à une fréquentation prolongée du domicile. Le sentiment d’une vulnérabilité accrue des membres du foyer est encore plus prononcé parmi les parents de façon générale (40%), et tout particulièrement parmi les familles monoparentales (49%) : parmi les parents confinés seuls avec un ou plusieurs enfants, une personne sur deux estime qu’au moins un risque domestique s’est accru pour leur foyer avec le confinement. Dans une moindre mesure, notons également que le sentiment de vulnérabilité est un peu plus prononcé parmi les personnes confinées dans une zone rurale, ayant souvent accès à un logement plus vaste.

 

  • Plus précisément, les risques que les Français identifient comme particulièrement accrus relèvent d’accidents, de bricolage (19%) ou de jardinage (19%). Deux vulnérabilités particulièrement perçues par les habitants des zones rurales (26% à chaque fois), dont le logement se prête davantage à ce type d’activité. Les risques de chute (12%) et de brûlures (12%) sont moins perçus comme accrus de la part des Français, mais si la crainte plus forte de voir un membre du foyer se brûler est particulièrement prégnante chez les familles monoparentales (21%). Enfin, les Français ne semblent pas avoir pleinement identifié l’augmentation objective des risques d’intoxication/d’empoisonnement (8%) ni d’électrocution (8%) – ce dernier point étant un peu plus ressenti que la moyenne par les personnes vivant actuellement en appartement (11%). Le lien entre temps passé au domicile et risques domestiques n’est donc pas toujours clairement établi dans l’esprit des Français, dont l’on sait qu’ils associent souvent leur logement à un cocon protecteur, en n’identifiant pas toujours les dangers qui y sont associés.

 

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