Enquête auprès de 4 générations de primo-accédants ayant souscrit un prêt au Crédit Foncier de France
Sondage Harris Interactive pour le Crédit Foncier de France
Le Crédit Foncier de France a fourni à Harris Interactive des fichiers de personnes ayant souscrit un prêt pour l’acquisition de leur premier logement depuis 1980. Harris Interactive a interrogé par téléphone du 25 mai au 10 juin 2011 quatre échantillons représentatifs (selon la région d’habitation) de ces primo-accédants, répartis ainsi :
- Accédants à la propriété dans les années 80 (1980 à 1986) : 195 interviews
- Accédants à la propriété dans les années 90 (1988 à 1995) : 600 interviews
- Accédants à la propriété dans les années 2000 (2000) : 416 interviews
- Accédants à la propriété dans les années 2010 (2010) : 409 interviews
Au global, 1620 personnes ont été interrogées.
Cette enquête s’inscrit dans la continuité d’une étude qualitative par entretiens auprès de 60 primo-accédants en Ile-de France, à Nantes, à Lille et à Montpellier.
Paris, le 20 octobre 2011 – A la demande du Crédit Foncier de France, Harris Interactive a réalisé un sondage auprès de quatre générations de primo-accédants (années 1980, 1990, 2000 et 2010) ayant souscrit un prêt au CFF. Il s’agissait d’appréhender comment l’accession à la propriété était vécue à travers ces quatre générations, et comment cet épisode s’inscrivait dans une trajectoire de vie et une trajectoire familiale.
Que retenir de cette enquête ?
- La majorité des primo-accédants interrogés, à l’exception de ceux appartenant à la génération 80, indique que lorsqu’ils étaient enfants, leurs parents étaient propriétaires ou accédants à la propriété, le plus souvent d’une maison indépendante. Cette situation était associée chez leurs parents à un sentiment de sécurité, de liberté, et dans une moindre mesure, de fierté. Pour près d’un répondant sur deux, elle était également synonyme de difficultés, voire de sacrifice. En revanche, les enfants de locataires déclarent avoir perçu peu d’inquiétude à ce sujet chez leurs parents. Notons que les primo-accédants des générations les plus récentes mentionnent davantage avoir reçu de leurs parents le conseil d’acheter dès que possible.
- La décision d’acquérir un premier logement est survenue assez tôt chez les enquêtés, les deux-tiers déclarant avoir eu l’intention de le faire dès que possible. Il y a d’ailleurs peu d’écart (entre 3 et 5 ans) entre l’âge auquel les individus indiquent y avoir pensé pour la première fois sérieusement et l’âge auquel l’acte d’achat s’est concrétisé. Cette réalisation découle de motifs tant structurels que conjoncturels, et s’inscrit dans une trajectoire de vie (stabilisation de la vie familiale et de la vie professionnelle, économies suffisantes, volonté de se constituer un capital retraite et/ou de transmettre un patrimoine). Si tous les primo-accédants sont motivés par des raisons similaires, certaines sont plus prégnantes selon les générations : ainsi, les plus anciens mettent davantage l’accent sur la stabilisation, tandis que les plus récents insistent davantage sur les éléments ayant trait au marché de l’immobilier.

- Les réponses des différentes générations montrent la perception d’une difficulté décroissante à réunir les sommes et prêts nécessaires au premier achat et une moindre inquiétude pour faire face aux remboursements.
- Enfin, ces primo-accédants tirent un bilan positif de cette acquisition, entre liberté, sécurité, fierté et constitution d’un patrimoine. Satisfaits de leur bien, peu indiquent l’avoir revendu, ou alors très souvent pour acheter un logement plus grand. Ils affirment d’ailleurs avoir conseillé ou qu’ils conseilleront à leurs enfants d’acheter également leur logement, et pour une majorité d’entre eux, dès que possible.
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